Les trois Lunes
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Les trois Lunes

Et la prophétie de la trinité du chaos s'accomplira...
 
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 Le début de l'Epopée

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Lady_Rogue
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MessageSujet: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 16 Fév - 17:53

Black Diamond

Les voiles noires de la Funèbre gonflées d’une vive brise menaient lentement le navire au port. Le soir tombait, quelques flocons de neige flottaient dans l’air glaciale de cette contrée nordique… Alors que le sombre vaisseau s’apprêtait à accoster dans la petite crique à l’ouest du hameau, une voix féminine désincarnée s’éleva dans l’atmosphère pesante, dévala la plage aux noirs galets et s’infiltra dans les ruelles, éveillant les esprits mortels que le destin avait placé sur son chemin…


« Âmes en peines, égarées ou souffrantes, ce message vous est destiné... Qu'il vous parvienne et tourmente vos esprits jusqu'à ce que vous dussiez y répondre. La Lune Sanglante vous accueille à son bord, et vous offre la destinée qui vous est due. Meurtre, Pillage et Dévastation font route avec nous qui serons vos alliés si vous savez les aimer. Entendez cet appel et sachez saisir l'occasion qui vous est offerte de prendre en main votre avenir... Qu'il soit de feu et de sang !


Dernière édition par le Sam 16 Fév - 18:00, édité 1 fois
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Lady_Rogue
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 16 Fév - 17:54

Lady_Rogue

Les quais complètement gelés à cause du froid leur interdisaient d'aller vite. D'ailleurs, Marie du se retenir à l'une des amazones esclaves du navire pour ne pas tomber. Elle avait été pressée de descendre du vaisseau, elle le regrettait un peu. Au moins fut-elle heureuse de voir qu'elle n'avait pas été la seule à avoir du mal à tenir droit. Les ordres de Black étaient simples, chacun faisait ce qu'il voulait pendant environ deux heures puis tout le monde dans la taverne près du port. Marie vit les autres s'éloignaient peu à peu à travers les rues pleines de neiges. Elle ne savait pas vraiment quoi faire de ces deux heures. Peut-être rester dans sa cabine à la recherche de sa mémoire ? Non, elle n'en avait pas vraiment envie.
-Pourquoi pas visiter l'endroit ? lui proposa le rat. Cela nous ferait du bien de nous dégourdir les pattes. Tu ne crois pas Rogue ?
-Mouais. Pourquoi pas. Allons-y.

Le village n'était pas immense, juste quelque maison en bois aux toits couverts de neige sur deux ou trois étages. Les fenêtres éclairées par les lumières des bougies montraient les ombres de quelques habitants. L'endroit n'avait pas l'air très riche mais plutôt accueillant. Elle avait remarqué qu'un grand nombre de maisons étaient dans un état de délabrement avancé alors que des gens semblaient y vivre. La Lune Funèbre trouverait sûrement un ou deux pauvres hères là-dedans. Elle continuait sa petite promenade pour arriver dans une rue déjà un peu plus commerçante. IL y avait quelque chose comme trois magasins se battant en duel. Elle décida de flâner un peu dans cette rue et de faire les boutiques. La premier vendait des articles de pêche, chose qui la désintéressait complètement, elle n'était pas la cuisinière du navire. La seconde proposait des articles de pseudo magie. Elle ricana en voyant un charme pour la séduction. Ce n'était vraiment pas elle, fille de la succube BlackDiamond qui en aurait besoin ! La dernière boutique l'intéressa plus. Il s'agit d'une boutique de sculpture sur bois et sur Argent. Elle entra à l'intérieur. Elle s'approcha du dernier étalage, celui dans l'ombre que personne ne devait jamais voir. Elle fureta parmi les diverses sculptures et découvrit au bout de quelques minutes de furetage intensif une petite boite qu'elle semblait connaître. La boite en ébène n'était pas immense, juste assez pour y mettre un collier et un pendentif. Elle la prit dans ses mains pour mieux la voir. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant sur le couvercle des armoiries qu'elle connaissait que trop bien. Un loup noir hurlant à la lune était gravé, les armoiries de sa famille d'adoption. Ni une ni deux, elle l'acheta, sans même marchander le prix tellement cela l'intriguait. Elle la rangea dans sa besace avec la ferme intention de mieux l'observer une fois sur le navire.
-Il est l'heure de rejoindre la taverne, lui fit remarquer le rat.
-Allons-y alors.

La taverne en question se situait donc prés du port. Elle avait l'air des plus glauque et mal famée, tout ce qu'elle aimait. Elle entra, espérant que les autres s'y trouvaient. Dans un coin un peu à l'écart, elle vit sa mère. Elle s'avança vers elle tout en regardant les clients. La plupart étaient des pochtrons plein d'alcool mais certains semblaient encore à peu près clairs. Il y avait autant d'homme que de femme d'après ce qu'elle pouvait en voir malgré la fumée épaisse qui envahissait l'endroit autant que la grasse. L'ambiance était bruyante et malodorante, mais après tout c'était une taverne de port et elle en avait vu de pire. Elle s'assit à la table de l'équipage et se tourna vers le premier serveur venu pour prendre le plus fort rhum que le tavernier pouvait proposer.

Natulcien

La Lune Funèbre était arrivée depuis peu et déjà tous se retrouvaient à la taverne, on est pirates où on ne l'est pas.
Lady venait de faire son apparition, et Natulcien avala sa dernière gorgée de rhum, tout cela lui avait ouvert l'appétit, elle s'absenta quelques minutes pour prendre l'air.
Elle savait que si elle buvait le sang d'une seule de ses victimes et elle deviendrait totalement et officiellement vampirique, il est vrai que pour une raison qu'elle n'avait encore pas determinée cet état ne la réjouissait pas...et pourtant comme lui avait expliqué ses ancêtres elle n'aurait pas à se préocuper des effets du soleil, ce n'était pas négligeable...mais elle rechignait plus que tout a adopter ses origines maternelles, si l'on pouvait dire cela ainsi...elle savait pourtant que le besoin de sang était là et qu'il allait bien falloir qu'elle l'assouvisse, or ils étaient enfin à terre, et tout ces gens étaient pour elle autant de bons repas qui se promenaient à l'air libre.
C'est alors qu'un homme pour le moins éméché, s'écroula non loin de Natulcien. Elle s'avança, et conclut qu'effectivement il avait trop bu, elle tira le corps inconscient de l'homme derrière une petite maisonnette non loin à l'abris des regards....il était bien entamé mais n'avait une apparence si déplaisante....
Elle le releva, l'asseya contre le mur, tout ce qu'elle décela dans son esprit fut un enmenchement embrouillé d'idées sans queue ni tête..Il respirait très fortement ce qui ne faisait qu'atiser l'envie que Natulcien avait de plonger ses crocs dans l'une de ses veines....Elle voulait se pousser à bout mais elle était prise à son propre piège, elle ne resista pas plus lontemps, rapprocha le corps de l'homme contre elle et plongea ses canines acérées dans son cou.
L'homme ouvrit soudainement les yeux, une expression de douleur s'affichant sur son visage, et les referma soudainement lorsque le dernier soufle de vie qui lui restait quitta son corps. Natulcien relacha brusquement sa victime, elle se retrouvait à genoux dans une sorte de petite ruelle enneigée, et elle se delectait du sang qu'elle venait d'avaler, ses yeux desormais noirs, se rouvrirent, et elle pensa que quitte à faire les choses autant les faire bien, le cap qu'elle venait de franchir lui conferait une toute nouvelle assurance bien plus ravageuse que celle qu'elle affichait auparavant. Elle attrapa alors la petite sacoche de l'homme, prit l'argent qu'elle pu et lui emprunta sa bouteille de rhum au passage. De retour dans la taverne elle reprit sa place, et avala une gorgée de rhum...ses yeux reprenant peu à peu la teinte bleuté qu'on leur connaissaient...ceci dit elle savait très bien que desormais tout serait different, elle se sentait bien plus forte et elle adorait ça.
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Lady_Rogue
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 16 Fév - 17:55

Sonic

Des crépitations dans l'air ....

Un chatoiement de couleur ....

Seul les êtres magiques pouvaient influencer l'atmosphère de cette façon et au vue des ondulations que je ressentais, il s'agissait d'un être puissant !

Cela faisait bien longtemps que je n'en avais pas croisé un. Un séraphin il me semble, en tout cas il y avait pas mal de rotations de ça.

Je me matérialisa près de mon esclave pour mieux percevoir ce qu'il se passait dans ce foutu monde extérieur .

" .... rtre, Pillage et Dévastation font route avec nous qui serons vos alliés si vous savez les aimer. Entendez cet appel et sachez saisir l'occasion qui vous est offerte de prendre en main votre avenir... Qu'il soit .... "

L'appel d'une entité maléfique ! Voila qui pourrait changer mon morne quotidien.

Machinalement je jetais un coup d'œil à ma prison qui se balançait toujours à sa place ! Ma loque d'esclave était une fois de plus fin cuité dans un bouge , reposant dans le plus incompréhensible équilibre entre son tabouret et la table ! Mon prochain larbin serait comme depuis toujours un poivrot, ils sont si malléable , mais celui-la ne bavera pas quand il ronflera au moins, je m'en fit la promesse.

Je fis naitre des racines aux bouts de mes pieds,histoire de bien m'ancrer, elles se plantèrent dans le planché vermoulu et
fis trois tours avec le haut de mon corps pour entendre ce bruit si jouissif à mon oreille : une série de craquement de vertèbres qui s'étaient ankylosées depuis 6 ou 7 rotations.

Personne ne m'avait vu, je savais être invisible aux mortels, alors le sourire aux lèvres je me fit poussière pour rejoindre mon antre suspendue et j'insufflai mes ordres a ma chose :

"Debout dégénéré décérébré et éthylotesté , ouvre tes sens ou ce qu'il en reste à l'appel qui est émis et remonte à sa source !"

C't abruti se réveilla le cul par terre et vomis se qu'il put !

Faudrait vraiment que je change de marionnette dès que je pourrais !

Je stoppai net ma retraite.

"Une seconde machin ! J'ai dit pas bougé !"

Les ondes magiques se rapprochaient et se n'était pas une mais plusieurs entités qui étaient toutes proche maintenant.

Deux venaient de rentrer dans la taverne, une succube, surement celle qui avait lancée l'appel et une sang mêlée de vampire.

Mon futur ex esclave incapable de tenir debout pris l'initiative de s'assoir, pour une fois je ne lui en tiendrais pas rigueur de m'avoir désobéit et ne le torturerais peut-être pas ce soir. J'avais devant moi un spectacle qui me ravissait bien plus. Une troisième entité venait de faire son entré, encore une sang mêlée, de succube en grande partie à vue de sens. La sang de vampire sortit et je vis sa métamorphose en direct. Mes sens me firent voir son premier repas et lorsqu'elle re-rentra elle était vampire a part entière !

"Mes aïeux que de spectacle !" M'esclaffai-je, laissant apparaitre mon incarnation du moment,un moine.
Si ces êtres n'avaient pas d'humour,elle aimeraient peut-être la provocation.

"Cobent baitre ?" dit mon esclave s'en prendre la peine d'articuler

"Rien, tais toi sac à bière et savoure une chopine ce sera surement ta dernière "

"Une pochine ? bonne idée baitre ! Tavérni ....." eut-il juste le temps de dire avant de s'écrouler rond comme une queue de pelle au sol.

"Comme si il n'y avait pas assez de merde par terre ici !"

Krolicker

KroLicker s'arma de patience durant les derniers miles. La terre ferme enfin, à manger enfin!!!!

La pirate entendit simplement leur capitaine(adorée?!) préciser le lieu et l'heure de leur rassemblement dans ce bouge infâme. Ni une, ni deux, la pirate s'élança à travers le hublot, son plongeon dans les eaux glacées lui fouetta les sangs.
Elle gagna la berge en quelques brasses et se faufila à travers les bois environnants. Son instinct la guidait, elle "sentait" sa nourriture devant elle. Des rires et des cris d'enfants lui parvinrent, elle écarta une branche de sapin, son regard se posa sur une grande cour. Apparemment une vaste propriété puisque des barrières l'entouraient sans qu'elle ne put en définir le tour.
La pirate vit deux jeunes bambins chahuter dans la neige, une jeune femme à leurs côtés, sans doute leur nounou.
Une famille aisée...la chair doit en être délicieusement grasse et tendre... les pupilles se fendirent , les yeux virèrent au doré le plus pur. Elle s'approcha un peu plus de la maison.

- Solveig, veuillez me rejoindre, je vous prie.
- Oui, Maitre, j'arrive! Les enfants, restez bien sage, j'en ai pour quelques minutes.
- Oui, après tu joueras avec nous hein?
La domestique hocha la tête et regagna la riche demeure. Licker sourit et s'élança vers son déjeuner.
Elle bondit au dessus de la clôture, les jeunes enfants se retournèrent, le plus vif ouvrit la bouche pour hurler mais la main de Kro se referma sur sa gorge. Un sinistre craquement se fit entendre:
_ Regarde moi attentivement dans les yeux, petit.
Le plus jeune regarda en tremblant, il se sentait aspiré dans les iris dorés, sa petite tête le lançait, il ferma les yeux pour échapper au magnétisme des yeux de serpent. Il porta ses petites mains potelées à ses oreilles, tentant vainement de fuir le bourdonnement.
_ Tu vas oublier qu'il y avait un autre enfant avec toi et tu vas dormir sagement comme ça le bruit cessera.
L'enfant se pelotonna au pied d'un arbre et s'endormit.

Kro marchait tranquillement avec son déjeuner sous le bras:
_ Hum il est bien dodu ce petit et bien plus appétissant que les misérables rats sur le navire.
Un cri de douleur lui parvint, Kro sourit à sa mauvaise blague:
_ Eh! Les adultes vont questionner le petit qui ne saura même pas de qui ils parlent. Ils pourraient même le battre s'ils pensent qu'il a fait une fugue!
La pirate aperçut un petit bosquet, elle s'y réfugia pour profiter de son repas sans être dérangée. Elle déshabilla le petit enfant, sa peau était encore tiède. Les yeux de la pirate se révulsèrent, disparaissant entièrement dans leurs cavités, les mâchoires se disloquèrent pour s'ouvrir encore plus largement comme le font les serpents, Kro avala petit à petit et entièrement l'enfant, les os craquèrent, les tendons cédèrent sous la pression, les chairs se déchirèrent lentement. De l'enfant, il ne resta que les habits, Licker les enterra superficiellement, elle n'avait pas le temps, il fallait qu'elle se rende à la taverne.
_ Burp! Pas mauvais ce petit!
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 16 Fév - 17:56

Barabas

Encore et toujours cette neige ! Quand retrouveraient-ils le soleil et le sable chaud !
L'équipage semblait l'avoir adopté, mais au moment de toucher la terre ferme, il se retrouva seul, chacun parti de son côté.
Il en profita pour errer un peu, découvrit enfin la taverne, secoua ses poches et se rendit compte que quelques rares pièces seulement faisaient sa fortune. Pas assez !
Il entreprit donc de faire le tour du village. Les pêcheurs venaient de rentrer au port, ce qui créait une activité importante dans les rues, ce qui ne facilitait pas vraiment ses affaires !
Il comprit alors que si tout le monde était dans la rue, il ne lui restait plus qu'a visiter les maisons laissées vides. Les trois premières étaient si pauvres... qu'il ne trouva à peine de quoi acheter deux bouteilles de Rhum. La quatrième semblait plus riche, mais alors qu'il cherchait le magot, il réveillât un marmot, les cris de cette... choses lui vrillèrent les oreilles et attirèrent les gens alentours. Il sauta par la fenêtre fermée, mais fut roué de coups à l'atterrissage, et eut toutes les peines du monde à éviter coups de pieds, poings et bâtons de toutes sortes. Il lança son terrible rugissement, et se sauva prestement.
Il se dirigeât à nouveau vers la taverne, une partie de l'équipage était déjà présente, il repéra une table libre et s'y installa. il vida alors ses poches. L'échauffourée avec les villageois lui avait fait perdre la plupart de ses pièces, il lui restait à peine de quoi commander un grog, ce qu'il fit, et qu'il accompagna d'un poulet rôti.

Silmarwen

Fenrir enfouit son visage dans les entrailles chaudes de sa proie, se rassasiant enfin, après plus de mille ans d'attente, de chair fraîche et de sang au goût de cuivre si familier.

Enfin...

Lorsqu'il releva la tête du cadavre qui se tenait devant lui, l'expression de son visage humain s'apparentait de très près à de l'extase pure. Et c'est également avec un plaisir pervers qu'il entendait hurler en lui la jeune Silmarwen, un cri de haine motivé par le meurtre qu'il venait de commettre pour se nourrir, et par la culpabilité de la jeune fille pour n'avoir pas pu l'empêcher. En effet, depuis qu'ils avaient débarqués à terre, Fenrir avait regagné en force, et Silmarwen n'avait pas pu refaire ses brêves apparitions, comme cela avait été le cas à bord de la Lune.

Et cette escale dans ce port perdu avait permis au Loup des Dieux d'asseoir sa puissance. Il n'était d'ailleurs pas le seule à avoir fait son "ravitaillement" : il avait aperçu Kro qui se préparait une petite sauterie, et il suspectait que le reste de l'équipage en faisait autant. S'ils restaient plus longtemps ici, se dit Fenrir, le nombre d'habitant risquait fort de chuter brutalement. Avec un sourire à cette pensée, Fenrir plongea sa main dans la cage thoracique de sa proie, pour en retirer quelques organes, et les plaça dans un petit sac en toile.
Après tout, un petit en-cas dans la journée ne lui ferait pas de mal. Puis, s'essuyant la bouche d'un revers la main, il redescendit les ruelles sombres du village, souriant à son reflet dans les vitrines des boutiques lorsqu'il y vit son déhanchement conquérant et ses longs cheveux flotter derrière lui ; grâce à lui, le corps de la jeune fille qu'il habitait avaient gagné en séduction.

Son sourire s'élargit lorsqu'il entendit derrière lui un pauvre bougre qui lui marmonnait quelques remarques salaces, l'invitant dans le recoin sombre où il se trouvait.

Finalement, un petit dessert... pensa Fenrir en suivant l'homme dans le noir, où quelques secondes plus tard un craquement de nuque affreux se fit entendre.

Il n'était peut être plus le Loup d'antant, mais sa nouvelle apparence n'était pas si mal après tout.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 16 Fév - 17:58

Lady Rogue

Rogue buvait tranquillement son verre avachie sur sa chaise comme si elle avait toujours vécu dans une taverne à se souler jusqu'à point d'heure. Elle ne parlait pas à sa mère ni à son rat mais observait l'ivrogne qui venait de tomber par terre et surtout l'homme à côté de lui, un moine qui n'avait sûrement pas sa place ici. Elle avait rarement vu d'homme d'église et encore moins dans une taverne. Cela avait le don de l'intriguer au plus au point, jusqu'en oublier ce qui se passait autours d'elle. Elle avait les yeux fixés sur le moine et une expression étrange sur la figure.
-Ferme les yeux, lui ordonna soudain le rat.
Elle se tourna vers lui, étonnée.
-Et pourquoi ?
-Ton oeil gauche, il est rouge. Je ne pense pas que les gens d'ici apprécient beaucoup, alors ferme les yeux.
Elle lui obéit presque à contre coeur. Elle aurait bien voulu voir la réaction des ivrognes du patelin. Mais en même temps, cela lui faisait peur. Elle n'avait aucune idée de comment son oeil avait pris cette teinte ni pourquoi. Elle n'aimait pas ne pas savoir mais cela faisait partie de ses souvenirs oubliés. Elle rouvrit les yeux quelques minutes plus tard. BlackDiamond la fixait.
-Il est à nouveau normal, remarqua-t-elle. Il faudra voir pourquoi il change de couleur comme ça.
-C'est à cause de ce moine, je pense, répondit-elle, pas vraiment sûre. Il n'est pas normal.
-Quoi d'autre ?
-Je ne sais pas. Je ne sais plus rien depuis un bon moment à présent.
Et c'était bien vrai. Elle se souvenait à peine de son nom de Lady_Rogue et encore parceque le rat et l'équipage la nommait ainsi. Pour elle, elle était Marie. Elle se jura soudain, tout en buvant cul sec son verre que bientot elle se souviendrait de tout. Mais pour l'heure, ce n'était pas le moment de faire travailler sa mèmoire, elle avait du recrutement à faire, et cela ne se faisait pas tout seul. En plus le moine les observait, autant qu'elle-même l'observait.

Barabas

Quelque chose le dérangeait. Il je ta un coup d'œil tout autour de lui,le reste de l'équipage était là, dispatché à différentes tables, tout semblait normal à part... à part ce moine, dés qu'il posa son regard sur lui, ses poils se hérissèrent. Quelque chose d'anormale... sa croix ! c'était surement sa croix ! D'ici il ne la voyait pas mais c'était le seul explication logique qu'il avait trouvé. La croix est un signe qu'il ne supportait pas trop ces temps ci.

Niwiel

Niwiel trainait depuis plusieurs jours dans les ruelles sombres de ce patelin son barda sur l'épaule. Elle commençait à avoir faim et ses yeux commençait à noircir. Elle huma l'air et sentit l'odeur d'un ivrogne qui cherchait à dégorger. Un sourire cruelle s'afficha sur son visage d'un blanc crayeux et elle passa sa langue sur ses canines qui ne demandaient qu'à servir une fois de plus. Elle suivit l'odeur jusqu'à la taverne et vit l'ivrogne qu'elle avait sentit trois rues plus loin.Les bottes de la "jeune" femme claquaient sur les pavés et sa cape, capuchon rabattu, voltigeait à chacun de ses pas.
Elle s'approcha de l'homme et le poussa dans la ruelle la moins bien éclairée à côté de la taverne. L'homme n'opposa aucune résistance de part son état d'ébriété. Il chuta lourdement par dessus une caisse et s'écroula de tout son long, se frappant la tête sur les pavés. Niwiel se pencha sur sa proie et planta ses canines dans le cou de son repas.
Vingt minutes plus tard elle sortie de la ruelle.Ses yeux avaient repris leurs couleurs naturelles et elle se sentait bien. Elle regarda un instant l'enseigne de la taverne et après avoir épousseter sa cape et remit en place son capuchon, y entra.
La taverne était bondé. Elle apperçu une table au fond de la taverne et partie s'y assoire en songeant à son avenir.
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MessageSujet: Sur le quai   Le début de l'Epopée Icon_minitimeLun 25 Fév - 6:37

Sonic2323

Bon diable que c'était jouissif de savater son larbin. Des rotations qu'il me retenait dans ce bouge, la "pintade sautée" je crois, il fallait vraiment que je me tire d'ici.

Bon, un peu de retenu, j'avais une présentation à faire moi, j'arrêtais donc d'essayer d'enfoncer mes doigts de pieds dans les narines de mon esclave endormi et remis ma toge en place.

Fermant les yeux une seconde je fit le point sur les ondulations magique alentours : 3 à une table proche , deux à deux tables seul et deux encore dehors.

Mince, une belle équipe d'entités tout ça!

Aller c'est parti, je commençai par faire un clin d'œil a la sang mêlé de succube, je fis faire un 180 degrés a ma tête, offris mon plus beau sourire au démon ( qui paru surpris et j'adorais ça ), remis ma tête en place, tira une révérence au vampire a sa table seule, envoya un baiser soufflé du bout des doigts a la succube et commença a parler a toute l'équipe présente dans la taverne en télépathie :

"Salutations les têtes de lune , vous pouvez m'appeler Tonic, même si c'est pas mon nom,je suis un djinn de génie. Je suis la depuis bien trop de rotations pour vous dire tout mes patronymes "dis-je dans un sourire en coin.

Maintenant que j'avais capter leurs attentions il fallait que je leur en mette plein la tronche, je me transforma alors en un diable rouge avec les cornes, la queue fourchue, les sabots et une lampe torche éteinte a la main. Je la tapota comme si elle marchait pas et dit :

" J'ai été le porteur de lumière mais ....... quelqu'un a des piles ?"


Je me transforma alors en ange avec les ailes, l'auréole, une paire de lunettes a double foyer,une canne blanche et la toge que je souleva d'un coup et dit :

"J'ai été saint Thomas mais sans même un chtit bout quéquette je crois pas voir se qu'il y a de drôle a être asexué ! "

Je me transforma enfin en petite fille blonde adorable avec les couettes et la jupette et dit :

" Emmener-moi s'vous plait, m'ennui ici .... je vous prête mon esclave , il est pratique et adéquate, y fait presque ces besoins tout seul, r'gardez."



Du bout du doigt je le fis s'envoler et le laissa retomber sur la table avec fracas.

"Larbin ! Amuse ses gens !"dis-je en l'affublant d'un banjo. Il se mit donc a jouer en dansant des claquettes.

"Il peut être pratique comme je disais" je lui fit gonfler outrageusement les muscles au point qu'il brisa la table sous son poids et qu'il se retrouva le cul par terre une nouvelle fois en lâchant une caisse des plus sonores.

" Hop la bonhomme. S'cusez le, c'est ma faute, en le remplissant de muscle ça a dut comprimer l'air qu'il avait dans le cerveau .... fallait bien que ça sorte . Y peut être très facilement rangeable aussi."

Je le fit donc rapetisser, le saisis et m'en servis de cure dent.

"Mmm vous voyez , pratique hein ? bon faut aimer le gout après. Il peut même être multi-fonction"

Je lui fis pousser quatre autres bras, un en couteau, un en tire-bouchon,un marteau et un tournevis.

"De cette forme je l'ai en plusieurs modèles et colories si ça vous intéresse."

Je le fis redevenir normal a ceci près qu'il avait un "applause " qui clignotait fièrement sur la poitrine et dis en m'adressant particulièrement a la succube:

"Alors ma p'tite dame,une place pour moi sur vot' bateau ?"

Sigrid

Elle poussa du pied l'homme,le faisant chuter du toit. Il toucha le sol accompagné de bruits de cou qui se casse,tant mieux c'est se que tout le monde croira quand on le retrouvera au lever du jour, mais il sentit rien puisqu'il était déjà mort; vidé de son sang.

Sur le toit,Sigrid regarda encore une fois son repas avant de se détourner.Le vent ébouriffait ses long cheveux noirs et lui amenait des odeurs des quatre coins du villages. Se laissant aller à ses sens, elle rencontra chaque habitants et cela sans même bouger le petit doigt.
Ils ne le savaient pas encore, mais cette nuits serait sans aucun doute la plus meurtrière qu'ils n'eurent jamais connue. Cinq fois, Sigrid avait sentit le sang couler et à présent six.

Dès qu'elle avait mis pied à terre, la jeune fille avait décidé de fêter son entré dans l'équipage.
Elle avait entendu de la musique provenant d'une grande demeure, surement une bal. Elle y entra facilement. c'était comme au bon vieux temps,il y a quelque années,quand s'infiltrait dans la haute société. Grâce à l'expérience, elle savait que c'était dans ce genre d'endroit qu'on trouvait le meilleur sang.
Là-bas, elle dénicha un jeune homme qui se laissa totalement séduire,quoiqu'un peu distant,au début, devant sa jeunesse apparente. Le pauvre, il bien tristement finit...

Sautant du toit, la vampire atterrit sans un bruit au côté de sa victime. Elle le fouilla et trouva un médaillon en or et des pièces d'argent.

''Parfait, se dit-elle, j'avais justement besoin de renouveler mon stock de balles.''


Elle s'apprêtait à quitter pour le lieu de rencontre donné par son capitaine, lorsqu'elle fut attirée par les essences émanant du jardin où elle se trouvait. S'approchant d'un arbuste, elle cueillit une rose. Elle en huma le parfum. Du plus loin qu'elle se souvenait, cet arôme avait été le premier qu'elle avait sentit grâce à ses nouveaux sens de vampire. Oui, un bouquet de rose à son chevet...
Ella plaça la fleur dans ses cheveux et s'en alla.

Tout en marchant, elle songea que tout allait bien. Black et Kro à nouveau réunies,il n'y avait pas de raison pour que ça aille mal.

À la taverne, il ne lui pris pas grand temps pour remarquer qu'elle était arrivée bonne dernière.
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MessageSujet: Dans la taverne   Le début de l'Epopée Icon_minitimeLun 25 Fév - 6:43

Lady Rogue

Le rat regardait d'un drôle d'air l'étrange deux pattes accompagné de celui qui tenait plus debout. Il le trouvait vraiment trop bizarre, surtout maintenant qu'il était devenu palpable. Il n'avait pas du tout d'odeur à moins que ce ne soit à cause de celle de l'ivrogne par terre. En tout cas, il voyait bien que Rogue n'allait pas mieux. Elle fixait le deux pattes en robe de plus en plus et son oeil devenait à nouveau rouge. Il devait faire quelque chose pour que personne ne le remarque.
Mais quand on avait la taille d'un rat dans une taverne à taille humaine, ce n'était pas très pratique. Il décida d'aller vers le deux pattes. Il sauta de l'épaule de son humaine et se faufila sur la table, renversant au passage un verre dessus. Il sauta ensuite sur le sol tout crasseux de la taverne. Sa première pensée en y mettant les pattes dessus fut qu'il aurait besoin d'au moins une bonne heure pour se nettoyer comme il faut. Il continua sa route entre les tables, les chaises, les tabourets et les ivrognes pour arriver devant sa cible.


KroLicker

- Solveig....comment est-ce possible? Mon héritier que j'ai laissé sous votre surveillance! Comment avez vous pu laisser faire une chose pareille?
- Monsieur le Baron, je vous en prie!
clac...clac
- SILENCE IMPERTINENTE, TRAITRESSE! Tu pensais sans doute que je n'allais pas faire le lien?! Tu es complice du scélérat qui a osé s'en prendre à mon petit Nathan! Vous paierez pour ce crime infâme!
clac...clac
Le fouet mordait cruellement la peau délicate de Solveig, la pauvre fille se maudissait de n'avoir pas pensé à se sauver avant d'être aussi injustement accusée, elle maudit son tortionnaire et ex-employeur, elle maudit celui à la place de qui elle subissait le fouet.
clac...clac...clac...clac
La flaque purpurine s'élargissait en dessous de la prisonnière au fur et à mesure que la lanière creusait de sanguinolentes plaies.

Kro, en pleine digestion, titubait comme sous l'emprise de l'alcool, elle riait et chantait comme une misérable poivrote. Vraiment elle donnait un spectacle des plus affligeants!
_ J'ai bien mangé! J'ai bien bu! J'ai la peau du ventre burp! Ah!!!
La taverne semblait si lointaine que la pirate se demanda si elle ne devait pas plutôt se reposer et ensuite prêter une attention particulière aux élucubrations de leur capitaine.
Un craquement de bois mort l'interpela, elle se propulsa tant bien que mal dans un arbre et se mit aux aguets.

Une meute de chiens-loups ne tarda pas à faire son apparition, silencieux et rapides, ils flairaient quelque chose... Licker remarqua qu'ils avaient le poil bien brillant pour des bêtes sauvages... Deux sifflements courts et successifs retentirent dans la plaine enneigée. Curieusement, les bêtes stoppèrent leur recherche et d'un bloc déguerpirent.
Licker n'avait plus le coeur à chanter ,cela sentait la traque et elle n'était pas insouciante ni naïve au point de croire que cela n'avait aucun rapport avec son déjeuner.
Malgré tout, Kro se mit à rire:
_ Bin on va ramener tout ça au village!
La pirate sauta au sol, régurgita un morceau de chair du gamin et le cracha négligemment sur le chemin...des animaux dressés ne manqueraient pas un tel indice!
La bouche pleine de sang, Kro se releva et partit d'un fou rire en se dirigeant vers le village.

Zybelline


La lune était encore haute et quelques nuages courraient de par les cieux, jouant à ouater et découvrir l’astre terne. Dans les rugissements de l’océan dans son vain et perpétuel assaut de la grève, elle était là, aussi immobile qu’une statue, le visage dressé vers les cieux, et l’âme plongée dans les méandres d’un passé révolu. Assise sur un rocher dans une tunique antique, à même la neige, seule couleur dans la blancheur côtière, sa peau n’étant même blanchie et gardant son teint hâlé… Seuls ses yeux brillants sous les étoiles et la neige fondante sur sa peau la distinguait d'une statue peinte comme celles qui ornaient les places de la ville.

Elle commençait à haïr ces lieux, et cherchait dans les cieux ce qui la guiderait à trouver un nouveau havre ailleurs. Où Hermès l’enverrait-il ? Et Seth cesserait-il son courroux qu’elle puisse prendre la mer ? Rester en ces lieux devenait dangereux, et le seigneur du pays ne serait pas éternellement sensible à ses mots doux. Déjà dix années qu’elle jouissait d’une ample liberté sur les possessions dudit baron de Windau qui ne l’avait vu vieillir d’une ride alors que lui était presque devenu vieillard. Il allait falloir partir avant que ne s’évente trop ce que certains appelaient « sa chance », ô cet immortel présent d’Anubis.

Soudain, le vent du Nord porta une curieuse complainte, qu'elle seule semblât pouvoir entendre. Lune Sanglante, voilà de qui était l’appel qui résonnait en son âme, bruissement et susurrements plus doux qu’un ronronnement bien que couvrant la tempête et surtout, plus entêtant que l’encens dont on avait maintes fois tenté de l’oindre. Elle se leva alors, et retourna résolue vers la ville. Le surlendemain, un navire marchand quittait le Courlande pour les îles nouvelles, une étrange passagère à son bord, ne quittant point sa cabine dont sortaient simplement quelques notes de cithare… Le voyage serait long, autant qu’il soit plaisant.


KroLicker


La neige crissait à peine sous les pattes des loups domestiqués. Ils avaient repéré la pirate grâce au morceau de chair qu'elle avait lâché au beau milieu de la "route". Ils étaient à présent sur ses traces, la pistant silencieusement. Loin derrière, des hommes armés de fusils et d'épées formaient une ligne et avançaient prudemment.

- Mr le Baron, les chiens les ont repéré, ils vont l'acculer et on pourra leur faire la peau à ces monstres!
L'homme hocha la tête,sombre. Il n'avait plus décroché la mâchoire depuis leur sinistre découverte. Un morceau de chair qui n'aurait pas attiré leur attention si ça n'avait été une oreille humaine sertie d'une boucle en jade...
La population ne connaissait pas ce genre de bijou, c'est un peuple de braves pêcheurs et de paysans... La seule famille à porter des bijoux est la sienne...
- Nathan...mon fils...ils le paieront et leur famille, leurs amis te tiendront compagnie dans l'autre monde.

Licker s'adossa au muret devant l'enceinte du village.
_ Humpf tout compte fait, je préfère jouer seule! Ce serait trop ça que je leur ramène des amuse-gueule! Chacun sa viande!
La pirate se retourna, sa chevelure dans le vent, elle dégaina sa fidèle épée en os et retourna sur ses pas.

BlackDiamond observait les membres de son navire, elle remarqua l'absence ou le retard de Krolicker, sans doute s'amusait elle au village avec des miséreux.
- Pfff jamais elle ne sera à l'heure au moins une fois dans sa non-vie! Quelle impertinence, nous règlerons ça sur le navire! Sœur ou pas, c'est le même traitement pour tous sur son navire!

Le premier chien sauta sur son dos,la jetant au sol. Licker se laissa tomber avec lui et en se retournant, enfonça sa lame entre les côtes de l'animal, lui perforant le cœur. La meute encercla la pirate et hurlèrent à l'unisson.
_ Ils sont vraiment bien dressés ces toutous! Ils bloquent la proie et appellent leur maitre pour qu'ils donnent le coup de grâce... Aucune faille en ce qui concerne les biches et les cerfs mais moi...
Kro projeta son arme vers la tête du chien le plus proche, courut vers le second, sauta par dessus la bête et lui saisit la gueule à pleines mains pour lui briser les vertèbres. Elle s'enfuit alors vers les bois en ramassant sa lame d'os.
Sans aucune hésitation, le reste de la harde la suivirent, la talonnèrent et les gueules claquaient, dans un vain espoir de trancher les nerfs de la jambe. La petite troupe s'enfoncèrent au plus profond de la forêt de pins.


BlackDiamond

« Kro… Pauvre insouciante… »

Eh bien qu’elle y reste !... Black observa d’un œil abstrait la petite assemblée de la taverne. Rien de bien intéressant en somme… Une bande de soûlards à moitié avachis sur leur table, renâclant quelques grognements teintés de l’accent nordique embrumé par l’alcool. Dans un coin de la pièce un moine grassouillet semblait en vouloir à l’un deux tant il lui administrait de coup de pied.
Maudits… Il n’y avait donc nulle âme en ces lieux pour entendre son appel ?... Elle n’avait rien ressentit depuis qu’ils était arrivés… Aucune réponse, aucune manifestation d’un être quelconque. Le Nord lui sembla soudain bien désert. La taverne se vidait petit à petit de ses mortels, et bientôt, il ne resta plus que le moine, son souffre douleur, et les membres de la Lune éparpillés aux quatre coins de la pièce semblant attendre l’ordre de quitter les lieux.

« Froides contrées, je vous ai connu plus chaleureuses… »

A cet instant, elle remarqua une jeune femme assise au fond de la taverne… Comment n’avait elle pas pu la voir plus tôt ?
Black maudit un instant son manque flagrant de capacités psychiques… Le Lord, lui, l’aurait repérée dès son arrivée. Il émanait d’elle une aura étrange, sans âge, surnaturelle de toute évidence… Le capuchon rabattu sur ses yeux cachait aux regards la totalité de son visage, ne dévoilant que quelques mèches de ses cheveux sombres.
Elle esquissa un geste pour s’approcher d’elle, mais elle fut coupée dans son mouvement par l’intervention du moine.

« Salutations les têtes de lune, vous pouvez m'appeler Tonic, même si c'est pas mon nom, je suis un djinn de génie. Je suis la depuis bien trop de rotations pour vous dire tout mes patronymes… »

Black tourna la tête vers lui, incrédule… S’en suivit alors une burlesque démonstration de force… Intéressant. Un djinn, hein ?... Ces petits être tortueux et pervers aux pouvoirs multiples dont le plus grand défaut reste celui de l’imprévisibilité… Cela valait-il la peine ?
Celui là semblait le croire. Elle en avait totalement oublié l’étrange jeune femme, et au moment où elle allait répondre au djinn, retentirent à l’extérieur des cris enragés et de féroces aboiements.

*Kro… Tu nous apportes encore des emmerdes…* songea-t-elle, légèrement irritée.

« Eh bien… Tu vas sans doute pouvoir nous montrer de quoi tu es capable au combat, souffla-t-elle au djinn tout en dégainant son katana.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 1 Mar - 16:25

Krolicker

...
La neige immaculée n'était plus que flaques de boue rougeâtre. Des monceaux de chairs et d'os brisés gisaient ci et là. Licker semblait dans son élément, nimbée de sang et de viscères, on aurait dit une petite fille jouant avec des guirlandes de Noël.

Le maitre des chiens-loup en était bouche bée. Il n'hésitait que par principe: il ne voulait pas atteindre un de ses chiens. Le spectacle qui s'offrait sous leurs yeux les remuait du plus profond de leurs entrailles.
Les bêtes reposaient sur leurs flancs ouverts, déchiquetés, certains avec leurs gorges béantes et d'autres avec des membres en moins.

- Mr Le Baron, il faut rappeler les chiens, ils ne sont pas entrainés pour ce genre de situation!
- Vous avez raison,Mr Fitz! Rappelez les chiens!
Mr le Baron n'était pas homme à s'émouvoir d'un rien mais de sombres histoires revinrent à sa mémoire, il songea à ce que sa grand-mère (que les villageois traitaient de sorcière dans son dos)lui avait conté dans sa jeunesse: un peuple disparu dans les fjords gelés dont les femmes combattaient avec férocité, habileté et sadisme les rares voyageurs qui passaient sur leurs terres sans invitation... Les Kerandir ... Des êtres aux pouvoirs aussi mystérieux que dangereux, cannibales et sans pitié.

KroLicker venait avec joie de déboiter la mâchoire d'une autre bête quand elle se rendit compte que la clairière était vide. Elle releva une mèche poisseuse de son visage, huma l'air de sa langue bifide... Un claquement sec retentit dans les bois, la pirate sentit une vive brûlure à son bras gauche, un jet de sang salit la neige derrière elle. Mais on lui tirait dessus ma parole!
La jeune femme se maudit de s'être laissée emportée par sa folie meurtrière et bondit dans les bois. Elle courut en zig-zag, la main sur sa blessure, une étrange et sourde douleur pulsait dans son ventre. Mais elle avait d'autres préoccupations: la meute s'était remise en chasse et cette fois elle ne pourrait pas aussi facilement leur briser la nuque à ses toutous!

Sans s'en rendre compte, elle était retournée vers le village, les chiens aboyaient à n'en plus finir, les hommes qui la pourchassaient, eux aussi hurlaient afin de rameuter la populace. Juste quand elle franchit l'enceinte, elle vit la porte de la taverne s'ouvrir dans un fracas assourdissant.

Zybelline

Le navire avait vogué trois semaines vers les terres nouvelles, et plusieurs fois le capitaine avait insisté pour que l’étrange passagère vienne prendre ses repas avec le reste de l’équipage. Avoir une passagère inquiétait les marins d’un naturel superstitieux, mais que cette dernière reste nuit et jour dans sa cabine à jouer de la musique sur des airs étranges… en chantonnant dans une langue qu’ils ne connaissaient même pas, voilà qui en avait terrorisé plus d’un. Le quotidien n’était guère réjouissant, voire monotone. Toutes les quatre heures, les changements de quarts remuaient les entrailles du navire, alors que le perpétuel grincement du bois se répercutais de loin en loin dans les coursives… La mer n’était que peu mouvementée.

Au petit matin du troisième jour, un cri alerta la passagère… « Aux armes ! » hurlait on… Elle posa sa lyre, moucha la soixantième bougie qu’elle utilisait depuis son départ et monta vers le pont, doublées par certains marins empressés. Le second hurlait des ordres dans son lithuanien maternel et les marins couraient en tous sens, tendus. Sur la , le capitaine gardait la barre, jetant de temps à autre un regard inquiet vers l’arrière. Des mousquets commençaient à fleurir ça et là, alors qu’on attachait les quatre canons antiques et peu fringants sur le tribord du navire. Tel un oiseau sur le champ de bataille, l’étrangère monta sur le château arrière, insensible à l’agitation générale. Le commandant de ses yeux plus clair que le ciel la regardait, les traits tirés, l’air à mi chemin entre la supplique et l’accusation d’apporter ce mauvais œil dont on l’afflubait.

Peu éloigné à l’arrière, un navire assez bas filait sous le vent, dans un proche sillage. Ses voiles rouges chamarrées rappelaient les barges romaines impériales… mais le pavillon qui flottait au dessus de la hune avant, sombre et noir, appelait lui à une réalité plus pressante. Enjointe de s’en retourner dans sa cabine, l’inconnue n’y consentit point, se contentant de tirer des replis de sa toge un long kopesh effilé dont la lame était striée de dessins antiques. Son calme et son mutisme tint coi le capitaine et les trois marins qui apprêtaient leur lourde arme. Les premiers coups de mousquet commençaient à fuser de la poupe adverse, quand le navire fit une embardée sur la droite. Stoïque au milieu de la bataille, l’inconnue observait, arme en main, sans même tenter de se protéger des projectiles mortels qui faisaient éclater le bois en nuages d’échardes ça et là. Virant de bord assez lentement, le lourd navire marchand ne parvint à se mettre en position de tir, et au contraire, se fit vite rattraper par son assaillant prenant lui un virage large, et remontant sur le flanc bâbord… A l’intérieur du navire, les corsaires se tenaient armes au poing, près à fondre dès que l’ordre en serait donné, se cachant tant bien que mal des coups de feu des marins affolés du navire baltique. Sur le pont, les canons inutiles sur le flanc droit avaient été délaissés et tous se préparaient à un combat rude.

Des grappins furent soudains lancés et l’assaut commença dans un vacarme de cri et de fumée de quelques armes. Le capitaine repoussa à l’arrière sa passagère et se mêla à la macabre danse qui s’engageait au cœur du navire. Dans la cohue et les cris, l’étrangère fut détachée de sa morbide observation par trois hommes à la peau tannée par le soleil qui venaient de monter sur le château arrière. Hache sortie, ils la détaillèrent, un large sourire se dessinant sur leur visage couturé. Le rictus se fit plus carnassier encore alors que l’un d’eux invectiva l’étrangère, tenant sa lame en signe de défit. Manifestement, les trois flibustiers s’attendaient à une proie facile, et la célérité de l’attaque les pris de court. D’un coup de sa lame, l’étrangère coupa net le manche du premier, qui sous la puissance du coup se retrouvé couché au sol, avant que, se jetant sur les deux autres, elle ne les repoussa vers le franc bord. Arc boutés par l’effort, les deux gaillards n’arrivaient même à la retenir. La frêle étrangère semblant ne même pas peiner les avait saisi par l’un le col, l’autre par le bras et les poussa jusqu’au dessus du bastingage où elle s’en débarrassa. Un bruit de détonation se fit, alors qu’elle se retournait, le troisième larron tenait un pistolet à rouet pointée vers elle… un peu de fumée sortait du canon… et le temps paru se suspendre.

Un choc violent à la poitrine fit pivoter l’étrangère en toge rapidement sur elle même… Un sourire édenté commençait à poindre chez le marin quand il se muta en rictus de terreur. Au lieu de s’effondrer, la femme criait d’une voix rauque d’outre tombe… un cri de douleur, déchirant et effrayant. Lentement elle se retourna vers son opposant, les yeux mi-clos, alors qu’en contrebas, les plus proches, marins et corsaires observaient l’étrange phénomène, ébahis. La balle avait touché en pleine poitrine, et à travers le tissu déchiré, on voyait la plaie, nette, sans une seule goutte de sang… Dans des mouvements de viscères aux couleurs verdâtres, la plaie se fermait avec un bruit de sucions. Tremblant, le pirate farfouillait de sa main gauche pour trouver sa sacoche de poudre, maintenant en joue l’étrange créature qui lui faisait face de son arme inutilisable et tremblante. S’arrêtant de crier, la femme ouvrit ses yeux sombres soudainement, un sourire mauvais naquis sur son visage. Avec une rapidité fulgurante, elle s’approcha du marin et le saisi par le coup. Le sang gicla alors que ses doigts s’enfoncèrent dans la peau, et après avoir vainement tenté de se débattre, le défunt pirate s’immobilisa.

Sur le pont, seuls quelques uns avaient assistés au spectacle qui venait de se produire à l’arrière, mais la terreur se lisait chez tous ceux là. Les pirates refluèrent pour la plupart et laissant même quelques uns des leurs sur place, fuirent le navire marchand, coupant leurs grappins avec empressements.

Le calme revint alors… A l’arrière, la femme avait relâché le corps sans vie, et observait le navire pirate s’enfuir. Le silence retombait, étrange et inconfortable après les cris et assourdissants bruits de bataille. Il fallut pas loin de cinq minutes pour que le capitaine, accompagné de trois solides marins n’ose remonter sur le fort arrière… Timidement, il lui annonça qu’on allait la débarquer au premier port qu’ils rencontreraient, pour le bien de tous. L’étrangère haussa les épaules, n’en ayant cure, et repartit tranquillement après avoir ramassé sa lame vers sa cabine. A son passage, tous s’écartaient, n’osant même affronter son regard.

Deux jours plus tard durant lesquels personne ne vint troubler les chants de la passagère, le navire ayant fait un léger détour la déposa dans un petit port du nord des îles nouvelles… L’heure avancée avait fait s’allonger les ombres, et nulle âme ne semblait vivre dans ce village. Portant ces quelques effets, l’étrangère s’avança plus en avant… Au loin des hurlements de chiens se faisaient entendre, rendant plus lugubre encore l’impression générale. Elle remarqua alors une bâtisse éclairée pitoyablement et s’en approcha. De l’intérieur parvenaient des bruits de discutions et de verres… une auberge. Elle entra donc dans le bouge.

Des habitants des lieux poisseux et à moitié ivres jonchaient la plupart des tables. Rapidement, la nouvelle arrivée distingua quelques éléments qui ne devaient être de l’île… au centre de la pièce, une grande femme aux longs cheveux sombre et la peau mâte, entièrement vêtue en cuir sombre tenait une longue lame orientale en main, et semblait discuter à voix basse avec un étrange moine. Refermant la porte, l’étrangère s’assit à une table peu éloignée de l’entrée, observant la rixe qui allait poindre
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 1 Mar - 16:26

Sonic

*** Ce qu'il y avait de bien à être moi c'est qu'en plus d'être beau, j'avais un champs de possibilités quasi infini !

Toute l'étendue magique me contemplait depuis ces 56 millions de rotations. Et je m'en amusais depuis. Elle m'avait fait naitre, m'avait nourrit, m'avait fait " être ", m'avait béni. Quand d'autres tentaient de téter dedans de temps en temps moi je puisais en l'abondante corne de ma mère, me désaltérant à sa rivière comme un insatiable assoiffé millénaire . Le laissant germer en moi,j'aime à la couver pour mieux la faire éclater en une multitude d'acné bourgeonnante .Je la fait rouler au bout de mes doigts et la laisse s'envoler, la laissent s'éparpiller dans une mise en scène tonitruante. Fils des mondes,enfant du tout , créature créatrice, je modelais, je perfectionnais, je réinventais la réalité au gré de mes gouts. Rien ne m'était impossible car impossible n'était pas moi . Oui mais voilà, faire, défaire, parfaire et refaire c'est drôle que quelques millénaires ! Faute d'avoir tout vu, y a un moment où on a tout imaginé ! Et tout devient abyssal, rien ne nous donne envie de ramer ! Généreuse génitrice qui distillait son aura aux entités, m'avait fait le présent du "tout éternel ". La dépression n'est pas le lot de ces insignifiants passants que sont les mortels. La où seul le sage méditant a eu la force de voir immobile, vivre et mourir un parterre, moi je me riais de lui, de son égo qui n'avait d'égal que sa vie éphémère. Et maintenant je pleure. Je pleure devant l'infini, celle de ma vie, de mon ennui, je pleure a mes rêves perdu d'un canon sans chaines et sans boulets. Source magique, source saline d'une vie sans libre chute ou sans couplets. Ou mon seul repos reposait dans sa désillusion .

Demain, c'est la terre promise, demain, c'est la le paradis , demain s'éternise , demain fuit qui le poursuit , demain décourage aujourd'hui.

Mais si mon ombre grandit, une étincelle c'est enclenchée il y a peu ! Un nouvel Rden possible naquit d'une longue vie en corde a nœud ! Car libre je ne le suis que si mon mmmm... mon mait....... mon...... oh pis zut mon esclave, fait un de ces vœux ! Ces petits êtres impies , ces larves , qui de moi se croient mieux ! Ils m'ont utilisé et m'ont sali, ils m'ont ordonné et m'ont asservi. Aujourd'hui juste retour des choses je les choisit , si plein de cirrhose, pantins haïs. Petites marionnettes sans fils et maudites, insectes méprisants et vils, je vous pénètre et vous ridiculise, je vous en met plein tête et récupère ma mise ! Je revis, je jouis a nouveau de la vie, la vengeance est mon leitmotiv. Mon amie à moi, ma mie, je ris d'être beau, d'être ici, ........ en partance ....... enfin ........ actif ! ***




" Eh bien… Tu vas sans doute pouvoir nous montrer de quoi tu es capable au combat "Me dit la succube.

" Hein ?!?! " dis-je l'air ébobé.

Faut que j'arrête de méditer moi !

Bon concentration ! Une nouvelle entité dans la taverne, dehors des cris , des aboiements, du mouvement et de la magie, en tout cas une entité encore, de l'action quoi !

J'attrapais ma loque qui était toujours chue lui colla deux mandales et le jeta sur mon épaule.

Alors que je commençais à courir vers la porte en me disant :

" Je vais faire de la saucisse de clèpces, les fourrer dans des petits pains, avec de la moutarde et une sauce à la tomate et les vendre, non si c'est des gros chiens genre malabar, je vais les mâcher vivant et en faire pleins de bulles, non je vais leur enfoncer plein de truc dans le trou du ..... " Je fus stoppé net dans mes divagations par le membre des têtes de lune le plus insignifiant : un rat.

Je le choppais au passage au creux de ma main tout en continuant de courir.

" Et oh doucement !"m'dit-il.

" t'inquiètes le rat "

" comment ca t'inquiète ? Je suis pas tranquille la ? "

" Mais si t'inquiète on va s'amuser ! Toi la loque arrache toi un orteil , celui que tu veux ! "

Et c't'abruti le fit ! Je lui pris d'entre les dents au moment où j'explosais la porte de la taverne d'un coup de savate et l'enfonça droit dans la gueule du rongeur. Je le déposa en suite par terre et maintenant que j'avais la possibilité d'agir sur la boule de poils le transforma en un espèce de rat mutant des cales qui se jeta immédiatement sur l'un des chiens.

Je remarqua alors une entité blessée et pleine de sang juste a coté, prête a en découdre.

***Surement une tête de lune aussi, c'était grâce à elle toute cette action ?Et combien ils sont ? je la remercierai plus tard ***

Mais je ne pus m'empêcher de lui lancer un clin d'œil avec mon plus beau sourire.

" Bouge pas bébé, laisses-en a ma loque aussi , il a envie de bourré du pif !" lui dis-je .



Je jetai alors au loin ma marionnette et fit pousser les muscles de c't'atrophié en lui insufflant mes ordres.Il rangea la gourde qui était accrochée à son cou dans sa chemise et fut près à se la mettre. Il attrapa deux des chiens par la queue,un dans chaque main et commença a les faire tournoyer comme des bolas, leurs hurlements furent terribles. Je me saisi d'une torche et la chope qu'un pauvre mortel atterré tenait, jeta devant mon esclave la torche qui s'en servit pour faire prendre feux les chiens pendant que je sirotait ma binouse . Le spectacle son et lumière fut grandiose !

Et se fut au moment ou je demandai :

" Quelqu'un a du maïs grillé ?" que le groupe de poursuivant arrivait enfin.

Mais les têtes de lune étaient presque déjà toutes sorties pour combattre. Et quel ne fut pas mon fou rire lorsque, le rat faisant voler des morceaux de chiens dans tout les sens, fit gicler une des pattes qui fila droit dans le pif de la demi sang de succube qui sortait tout juste de la taverne.

Lady Rogue et un peu le rat

Elle avait vu tous les autres sortir de la taverne pour une raison qu'elle ne comprenait que trop bien. Un peu d'action n'allait pas faire de mal, surtout qu'elle commençait à s'empâter à rester à ne rien faire. Elle se leva tranquillement de sa chaise et avança tout aussi tranquillement. Mais il bouillait en elle un feu qu'elle ne maitrisait pas vraiment. C'était comme si quelque chose l'appelait, voulait lui faire faire quelque chose qu'elle ne comprenait pas vraiment. Sur son passage à la suite des autres membres de la Funèbre et de l'étrange Djinn, elle pouvait entendre la peur des mortels mais surtout les murmures sur elle :
-Elle a l'œil rouge des démons ! disait un homme
-C'est une sorcière, murmura un second.
-Elle est revenue pour nous tuer tous !! hurla une femme
Marie n'y prêta pas la moindre attention. Etres insignifiants que les mortels. Elle posa tout de même un regard vers la femme, un regard mauvais. Un sourire effleura ses lèvres et elle lui dit sans même sans rendre compte :
-Si vous saviez ce que je pourrais vous faire maintenant, même la mort serait un cadeau.
Sur ces mots, elle passa la porte de la taverne.

Sauf que sa sortie ne fut pas des plus glorieuses. A peine le nez hors de l'établissement, elle se prit en pleine tête ce qui ressemblait à une patte d'animal. Le sang du membre lui coula sur le visage et elle lécha ce qui venait sur sa bouche. Qu'il était bon le gout du sang sur sa langue. Elle se tourna vers le misérable qui avait osé lui faire ça et découvrit avec stupéfaction son rat complètement transformé.
-Désolé, lui lança-t-il avant de retourner déchiqueter un autre loup.
-Pas autant que moi, murmura-t-elle entre ses dents.
Elle n'eut pas le temps de lui faire comprendre son erreur qu'un autre animal se jeta presque sur elle. Elle l'évita avec une aisance qu'elle ne se connaissait pas. Le loup tomba bien un mètre derrière elle. Elle se retourna, le sourire plus mauvais qu'à son habitude. Sans crier gare, elle pénétra son esprit. Elle avait déjà pris une fois le corps de son rat mais là c'était tout autre. Elle n'avait même plus besoin de se concentrer, elle détruisit l'esprit de l'animal en deux secondes. La bête tomba raide morte lorsqu'elle reprit place dans son propre esprit.

Marie voulait pourtant jouer plus, avec plus. Elle avait une envie épouvantable de s'attaquer aux humains. Son regard, gris et rouge sang se déplaça vers eux.
-Venez donc découvrir les Limbes ! s'écria-t-elle dans une langue qu'elle seule connaissait, celle des Limbes.
Elle marcha vers eux sans voir les autres membres autour d'elle. Elle avait des mortels à punir. Les hommes portaient tous des armes qui semblaient de très bonne facture. Ils avaient tous leurs épées et autres haches levées face à elle. Elle même avait deux stylets dans chaque main. Elle préférait le combat à distance. Elle lança soudain son premier stylet dans la jambe d'un des mortels. Celui-ci, pris de surprise, tomba à la renverse. Elle ne s'en occupa pas. Elle courut vers celui qui était à la droite du blessé. Elle lui plaqua les mains sur le visage et le fixa droit dans les yeux.

--------------------------------------------------------------

De là où il se trouvait le rat ne vit qu'une chose, l'œil rouge de Rogue flamboyait de mille feux, son visage était emplie de haine et de colère. Il entendit l'homme hurlait des mots qu'il ne comprit pas. Son humaine lâcha l'autre qui tomba à la renverse un rictus de souffrance profonde le défigurait. Rogue quant à elle s'approcha déjà du troisième mortel le plus proche.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 1 Mar - 23:36

Niwiel

Pendant des heures et des heures, Niwiel était resté assise à sa place sans bouger ni boire juste à réfléchir au pourquoi du comment de sa venue ici.
Depuis plusieurs jours qu'elle trainait dans ce village elle n'avait toujours pas trouvé ce qu'elle cherchait. D'ailleurs elle ne savait ce qu'elle cherchait. A dire vrai Niwiel n'avait fait que suivre une rumeure disant que le coin était bien pour certaine rencontre en ce moment. Et pour l'instant, elle n'avait ressentie qu'une concentration de force maléfique.
La taverne c'était vidée presque totalement. Niwiel sentie qu'elle ne mangerais pas plus ce soir car plus aucun mortel n'était présent hormis un moine.
Elle était toujours plongée dans ces pensées lorsque qu'une femme dégageant une forte énergie pénétra dans la taverne. Niwiel eu le préssentiment d'être une intrue, comme si tout le monde présent ici se connaissait. Pourtant elle n'eu pas peur et attendit simplement. Elle sentie le regard de la femme, qui d'après l'instinct de la jeune vampire, avait une certaine influense sur le reste de la taverne, se poser sur elle. Elle ne releva pas le nez pour autant. De plus l'attention de la femme se porta sur un djinn qui venait d'apparaiter. Et puis finalement tout le monde se leva et sortie. Niwiel suivit le mouvement intrigué mais resta à bonne distance. Cependant elle ne perdit rien de l'affrontement qui eu lieu entre une femme vampire, Niwiel le sentait au plus profond d'elle même, et un loup.
Elle était intéressée par cet affrontement et surtout par ce qui s'en suivit avec les mortels présents.
Elle s'approcha discretement et décidé de suivre un peu cette femme vampire qui semblait avoir une vie exaltante.



Lady Rogue

Le troisiéme mortel ne dura pas plus longtemps que le second. Marie était dans un état proche de la transe, ne voyant que du rouge autours d'elle tel le sang qui coulait toujours sur son visage et qui ne lui appartenant pas. Sa folie grandissait de plus en plus vite sans même qu'elle puisse y faire quelque chose. Son esprit volait entre ceux des hommes et des loups, provoquant un carnage gigantesque que personne ne pouvait contrôler.

Les membres de la Lune Funèbre qui combattaient aussi s'en donnaient à coeur joie. Les vampires mordaient gaiment dans les gorges encore chaudes tandis que BlackDiamond et Krolicker découpaient allégrement les membres des chiens loups et des humains. Le sang coulait à flot dans la rue jouxtant la taverne. Les créatures nées des Ténébres et des Limbes s'amusaient comme des folles à trucider tout ce qui bougeait. Le Djinn s'amusait aussi à sa façon avec les loups et les mortels tout en déconcentrant parfois les équipiers de Rogue en les encourageant.

Rogue continuait sa macabre danse. Sauf que les Limbes en voulaient encore et toujours plus. Alors, elle ne chercha même plus à n'attaquer que les poursuivant de Kro, de toute façon quoiqu'elle fasse, elle ne contrôlait plus son corps. Elle lâcha la tête sans corps qu'elle tenait entre ses mains et se tourna vers les villageois amassés autours du spectacle qu'était cette tuerie sans nom. Son visage possédait un rictus encore plus maléfique que celui du Diable et de la Mort eux-même. Son oeil gauche scintillait et brillait comme un morceau de verre rouge que le soleil touchait. Elle n'avait pas utilisé les trois stylets qu'il lui restait dans les mains. Elle n'en avait pas besoin. Marie était invincible dans cet état. Elle était le Démon en personne. Et les villageois essayaient de s'enfuir à sa vue. Mais il était trop tard pour eux. Elle allait tous les tuer, tous les envoyer dans les Limbes, en faire les esclaves de cet endroit.
Rogue passa à nouveau la langue sur le sang de son visage et sa rage, sa folie monta encore plus en puissance. En face d'elle, une femme avec un hachoir dans la main tremblée de peur ou d'excitation. Marie s'approcha d'elle à pas lent, ondulant tel un serpent.
-Vous ne m'aurez pas, sorcière, l'avertit la femme.
-Que tu crois, lui répondit-elle. Que tu crois.
Elle fit trois pas en avant, la femme deux en arrière. Rogue sentait la peur de la femme, Marie sa determination à vouloir vivre. Mais il était trop tard pour cette villageoise. La main de Rogue se jeta sur elle, sans que Marie n'y puisse grand chose. Rogue se jeta dans son esprit tandis que le hachoir s'enfonça dans le bras de Marie. La douleur fit crier la jeune femme et accroitre la démence de Rogue.

Rogue ouvrit les yeux dans les Limbes, la femme était toujours tenue par sa main.
-Bienvenue chez moi, lui murmura-t-elle à l'oreille. Que cela devienne aussi ta demeure.
Ce qu'elle lui dit ensuite fut dans le langage des Limbes que peu de monde pouvait comprendre. En gros, elle envoya son esprit moisir à tout jamais parmis les âmes des pauvres crétins qui avait osé défier la Fille des Limbes et par là même les Limbes elle-même.

Marie avait toujours la femme dans ses mains mais celle-ci était morte. Mais il restait encore tellement de mortels à envoyer mourir sans paix ! Le travail de Rogue ici n'était absolument pas fini. Elle avait encore de quoi s'amuser !
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 16:37

KroLicker

Quelle outrecuidance! Cette espèce de génie de pacotille!
L'orgueil de Licker en prit un coup! Elle ne s'attendait certes pas à rencontrer un djinn dans ces contrées et encore moins à ce qu'il s'adresse de façon aussi cavalière à sa propre personne. La pirate se méfiait comme de la peste de ce genre d'esprits dont les facéties ridicules n'avaient d'égales avec leur humour...spécial.

Elle avait "senti" une présence agréablement perverse dans la taverne mais la situation ne se prêtait guère aux mondanités.
De plus, de violents spasmes l'empêchaient de prendre plaisir à la tuerie. Une contraction plus forte que les autres lui fit mettre un genou à terre. Un des sbires du Baron voulut en profiter pour la frapper d'estoc...la pirate sentit la pointe acérée de l'arme entailler son cou et un flot de sang tiède gicler sur les pavés.
Une fine dague était plantée jusqu'à la garde dans la jugulaire de l'homme. Kro se retourna et salua son...ou plutôt la jeune femme puisque la silhouette encapuchonnée était manifestement féminine.
Sa langue bifide l'informa également sur son "odeur", oui c'est bien la présence qu'elle avait perçu dans la taverne. Une odeur forte et épicée qui croustillait dans sa bouche.

- Kro, tu veux peut-être un oreiller? persiffla Black en tranchant le bras d'un paysan maladroit.
_ Humpf je crois plutôt que je vais ...
Un haut-le-coeur violent plia la pirate en deux, un jet de bile verdâtre éclaboussa le sol. Kro eut l'impression, qu'un hameçon s'était pris dans ses intestins et qu'on tirait le tout hors de son corps, par la bouche.
- Voilà qui calmera ta faim un bon moment, satané monstre! Tu vas regretter le jour où tu as avalé mon petit Nathan! harangua le Baron
Kro,dont les yeux avaient viré au doré le plus pur(signe extérieur d'une rage folle)se releva pour faire taire l'impertinent mais une nouvelle vague de douleur l'obligea à vomir de plus belle.
La pirate n'y tint plus! Elle désarticula sa mâchoire, y plongea sa main jusqu'au coude. Elle sentit quelque chose se tortiller et grouiller dans son estomac, elle poussa plus en avant son inspection et la "chose" se fraya un chemin vers la sortie. Un amas gluant et noir repoussa son bras et s'écrasa comme un gros glaviot sur le sol.
- Mon fils! Ô grâce te soit rendue Grande-Mère de m'avoir rendu mon héritier! s'extasia le Baron en s'agenouillant près de la "chose".

Deux petites antennes sortirent du crachat, elles frétillèrent et semblèrent "reconnaitre" le Baron car "elle" rampa jusqu'à lui.
Kro n'en menait pas large, son estomac se révulsait et elle perdait de plus en plus d'énergie car son repas s'était fait la belle! Il lui fallait d'urgence avaler quelque chose! La faim consuma le peu de raison qu'il lui restait, de longs et fins crochets dégoulinants de bave émergèrent de sa bouche. La pirate se jeta au cou du noble.

Avant que Kro ait pu régler son compte avec lui, un long tentacule s'enroula autour de la jambe du Baron, l'appendice devait sécréter un liquide hautement corrosif car le pantalon fuma puis l'atmosphère fut saturée d'une odeur de brûlure chimique.
La chose s'était emparée du pied du Baron, l'avait porté jusqu'au dessus d'elle, le sang pleuvait alors et se trouvait immédiatement absorbé. Un visage se forma alors, à la plus grande surprise du Baron qui en oublia son amputation:
- Mais...que... Mère?!? balbutia-t-il avant de manquer d'air.
Kro ne se contrôlant plus, elle serra le cou du Baron et sans prévenir, arracha la tête qu'elle s'empressa d'engloutir avec avidité.

La "mère" du Baron se contenta d'observer la funeste fin de son enfant avant de "glisser" jusqu'au cadavre secoué de contractions involontaires et de sucer jusqu'à la dernière goutte de sang. Kro sentit ses poils se hérisser mais une curiosité des plus morbides la poussait à regarder.
Le tas grossit et prit une forme humaine: une femme entre deux âges aux cheveux noirs et argentés, des yeux d'un noir absolu et surtout une bouche bordée de crocs au milieu de sa poitrine. Une monstruosité sans nom qui porta le cadavre du Baron jusqu'à cet orifice infernal et le consomma tel un apéritif.

- Je te remercie de m'avoir libéré de cette enveloppe de petit enfant. Je me nomme Azzinova et j'étais la mère de ce déchet mais je me sens mieux du coup! J'ai une de ces envies de tuer! Qu'en penses tu?
Licker sentit une fureur sans nom enflammer ses sens. Elle voulait se mesurer à cette entité infernale!

Pirate Mort

D'où elle se trouvait Niwiel voyait tout du combat. C'était magnifique toute la rage que la bande de pirates mettait dans ce massacre sanglant. Enfin un spectacle digne de ce nom. C'était comme une danse, une danse fatale au assaillants humains et animaux. La jeune femme était aux diables.
- Fantastique tout ce sang, murmura t'elle.

Parmis les pirates, une femme qui avait visiblement l'air assez mal, posa un genou à terre de douleur. Profitant de la situation, un homme s'approcha pour la tuer. A une vitesse fulgurante, Niwiel sortie son poignard d'argent et le lança sur l'homme qui le reçu dans la jugulaire. En réponse au salut de la femme à terre, Niwiel porta une main à son ample capuchon sans un mot.

Maintenant qu'elle avait pris parti pour un camps, Niwiel se retrouva églement attaqué. Un sourire étira ses lèvres.
- Enfin de l'action, songea t'elle à la vu de son premier assaillant.
D'un geste ample la jeune vampire, attrapa son sabre et le retira tranquillement de son fourreau. L'homme qui lui faisait face lui jeta un regard mauvais, et chargea. Niwiel leva les yeux au ciel et soupira avant de parer le coup et de transpercer l'homme qui ne compris que trop tard ce qui se passait. Un chien-loup sauta sur la jeune femme et se retrouva empalé sur le sabre.
Les yeux de Niwiel devinrent d'un noir le plus sombre et elle retira son sabre du corps de l'animal, l'essuya dans sa cape et le rengaina. Du coin de l'oeil elle vit un poignard lui fondre dessus et d'un bond souple elle l'esquiva. D'un saut-de-main rapide et fluide elle fit face à celle qui l'avait menacé et lui décocha un coup de poing dans la machoire qui craqua sinistrement sous l'impacte. Niwiel traina sa victime à l'écart et l'immobilisa avant de lui planter ses crocs dans le cou pour étancher sa soif.

KroLicker

Kro la gueule béante et les crocs luisants faisait face à son adversaire. Azzinova, la sorcière revenue d'Outre-tombe qui s'est nourri de son propre fils après avoir occupé le corps de son petit-fils...une bien belle opportuniste que voilà! La pirate, poussée dans ses derniers retranchements avait dû "rendre" son repas, la faim l'avait alors mise à genoux et cela, elle allait le lui faire regretter!
- Bien, bien! Je vois qu'on s'amuse bien dans ce bouge! C'est sûr que depuis que mes sœurs et moi avons été pourchassés, la populace se sent en sécurité! cracha la femme avec dédain et mépris.

Les villageois ne savaient plus vers quel saint se tourner: pris d'assaut d'un côté par les pirates et de l'autre par cette..."chose" qu'ils avaient pris soin de battre à mort, éviscérer et éparpiller les cendres aux quatre vents du Nord. Vraiment s'ils s'en sortaient, il allait en falloir des cierges et des sacrifices pour remercier les divinités!

Licker dont la raison ne tenait plus qu'à un fil, se jeta sur la sorcière aux cheveux de jais et argentés. Mais d'un simple revers de la main, cette dernière la souffla et la pirate chuta lourdement sur le sol gelé. Des ondes de haine ondoyaient autour de Kro qui décida qu'au péril de sa non-vie, elle emmènerait cette s... avec elle!


Les yeux entièrement dorés, des crocs dignes de serpents marins et une démarche reptilienne mirent le peu de personnes, encore en vie, mal à l'aise,un chuchotement vindicatif parcourut l'assemblée; on aurait dit que le village murmurait une sombre prière.

- Je suis ravie de voir ton vrai visage, jeune fille! Ou plutôt devrais je dire, jeune Nâga! Dis moi,petite, est-ce que tu as déjà effectué ta première mue? Gardes tu ton apparence humaine ou vas tu complètement te métamorphoser?
_ Ssssi tu es sssi curieuse, viens plus prèsss.
Les deux protagonistes se jaugèrent quelques longues et interminables minutes. Une inquiètante aversion pour l'une et une rage folle pour l'autre. Kro persiffla violemment avant de se jeter encore une fois sur son adversaire, Azzinova se contenta d'esquiver encore, elle leva son bras doit et du plat de la main, assena une manchette sur lâ nuque de la pirate. Le désagréable craquement de vertèbres de retentit pas malgré le souffle suspendu de la foule.
Licker s'écroula simplement au sol, les yeux clos.

-Pfff et dire qu'on vient juste de commencer! C'est vraiment trop court! se plaignit la sorcière.
Elle se retournait vers de le reste de l'équipage quand elle sentit quelque chose de lisse et sans chaleur s'enrouler autour de sa cheville: un serpent.
- Qu'est-ce que?...
Une clameur d'épouvante enfla au fur et à mesure que la place se recouvrit de reptiles de toutes tailles et de couleurs diverses. Licker s'assit en tailleur et tendit la main de telle sorte que les serpents vinrent se lover contre son corps ensanglanté.
_ Mersssi d'avoir répondu à mon appel. Ne touchez passs à mes compagnons. Lesss autres vous pouvez lesss avaler.
D'un seul sifflement, les serpents se détournèrent de la pirate et se dirigèrent chacun vers un villageois, un animal et même vers les cadavres encore tièdes.
_ Quand à toi...je vais te brissser les osss un à un et te digérer!
La sorcière se contenta de sourire bizarrement en portant ses doigts à sa bouche.
- Si tu crois que je vais ma laisser bouffer sans réagir! Tu es bien naïve! répondit Azzinova en crachant une giclée de flammes.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 16:45

Silmarwen

Fenrir regardait avec un mélange de ravissement et d'ahurissement le spectacle qui s'offrait devant lui : c'était un véritable carnage, où les cris de douleurs retentissaient dans l'atmosphère glacée, et où les jets de sang teintaient la neige beaucoup trop rapidement pour le salut des villageois.
Fenrir avait mit quelques temps à réagir,et à sortir de la taverne, où un étrange spécimen l'avait intrigué : un "djinn". Il n'en avait jamais vu de sa vie millénaire, lui qui avait rêgné aux côtés des Dieux sur les terres enneigées, et il devait s'avouer que, malgré sa propre puissance, le génie l'impressionnait...

Un corps déchiqueté tomba devant lui dans un gargouillis de fluides, le tirant de ses pensées, et il reporta son attention sur la bataille : l'équipage de la Lune Funèbre taillaient en pièce les pauvres ères de ce lieu perdu ; Lady Rogue était prise d'une fureur monstrueuse, les corps déchirés s'amoncelant autour d'elle, et elle tenait encore un cadavre d'une vieille femme dans ses mains, tandis que son rat, à la taille décuplée par le djinn, suivait le même chemin destructeur que sa maitresse. Fenrir aperçut également Kro, dans toute sa splendeur démoniaque, affronter une montrueuse femme dans un combat titanesque.
Près de lui, une jeune femme au capuchon, qu'il avait repéré dans la taverne, venait de tailler en pièce un chien-loup de son sabre, avant d'enfoncer ses crocs dans le corps d'une victime.

Fenrir se sentit frémir... tout ce déchainement de puissance, et de férocité... Par l'enfer, lui aussi aurait son moment de sauvagerie !!!

Ignorant le haut de coeur qui montait en lui, provenant probablement de la présence de Silmarwen en lui (la jeune pirate devait à l'instant être mortifiée par ce spectacle sanglant), le Loup des Dieux sentit avec bonheur sa transformation arriver : son visage de jeune femme s'étira en une gueule plantée de crocs énormes et acérés, tandis que sa taille triplait de volume et que son corps se couvrait de son habituelle fourrure grise couverte d'entrelacs bleu ; ses yeux, désormais d'un blanc éclatant, posèrent un regard neuf sur le combat : désormais, sa transformation achevée, c'était un gigantesque loup au regard fou et destructeur qui se trouvait à la place de l'habituelle jeune Silmarwen. Surplombant la scène au dessus de ses compagnons de la Lune, il aperçut les quelques chien-loups qui étaient encore en vie, et dans un hurlement bestial, il s'élança sur ces pauvres bestioles, ravageant sur son passage des dizaines de corps qui volaient dans les airs sous ses coups de griffes et de crocs. C'était magnifique. C'était la glorieuse nuit de la Lune Funèbre.

Natulcien

Natulcien devait bien l'avouer depuis que sa transformation vampirique était totale elle se sentait totalement portée par le courant, et agissait par instinct sans même se rendre compte de ses gestes.

Elle ne prenait conscience que de son plaisir, et elle s'enivrait de celui ci comme d'une drogue, ses yeux rougeâtres, lui conférant une vue spectaculaire sur cette nuit ensanglantée, elle ne cessait de voir se dérouler autour d'elle multiples transformations, tortures, et combats majestueux où la légende prenait racine.

Alors qu'elle était aux prises avec une créature non identifiée, totalement déformée par de multiples coups, qui enfonçait ses canines à plusieurs endroit de son corps, elle aperçu non loin trois villageois qui paraissaient décidés à lui causer quelques tourments, la main sur sa dague se débattant toujours, elle s'abreuva du sang de la bestiole affalée sur elle, mettant donc un terme à ce combat auquel elle prenait tant de plaisir.

Elle balança le cadavre de la bête sur un des villageois et se jeta, telle une furie sur les deux autres, ses yeux se noircirent et perdant totalement le contrôle de son corps,elle se reput sauvagement de ses deux victimes.

Le troisième villageois, se défaisant enfin du cadavre de la bête, se dirigea alors vers Natulcien qui lui tournait le dos, peaufinant son carnage. Et lorsqu'il brandit son arme dans les airs afin de la frapper, elle se retourna encore à demi pencher, le visage ensanglanté, crachant les morceaux des chairs restées coincées dans ses canines, et dans un bond magistral accompagné de grognements incontrolables, para l'attaque de son adversaire, le frappant avec sa propre arme, et le projetant au loin.

Elle se débarrassa alors de l'arme superflue de son adversaire, l'agrippa de ses griffes acérées et le déchiqueta littéralement tandis que ses cris se mèlaient aux autres hurlements qui résonnaient dans la nuit.

KroLicker

Le sang teintait de pourpre les rues pavées du village et une boue rougeâtre ne tarda pas à rendre la place glissante et impropre à un style de combat singulier. Le chaos régnait en maître parmi tous les protagonistes! Et il ne tarda pas à s'inviter lui aussi...

- Ahhh quel bien cela fait de se défouler un peu! Merci à vous tous, je vous montrerai ma gratitude en vous accordant une mort des plus spectaculaires! ainsi s'extasiait la sorcière aux reflets argentés!
_ Sssi ssela te fait tant rire la mort...je peux ausssi te faire sssouffrir mille fois avant de sssuccomber!
Azzinova hocha la tête et se toucha le menton du bout de ses doigts ensanglantés:
- Je trouve que ça manque de partisans à ma cause, tu trouves pas? Toi tu as un équipage et tes vers! Hmmm allez moi aussi je vais former une fière équipe!
D'un bond, la damnée se retrouva dans les airs et lévita jusqu'à une hauteur respectable:
- Asmodée, Astharot, Baal! Vous tous qui vous morfondez en Enfer! Venez vous amuser avec moi sur Terre! Que la destruction soit!

Aussi inconcevable que cela puisse paraitre...le fier équipage de La Lune Funèbre allait devoir combattre pour la paix?! Diantre non! Par un triste concours de circonstance, ils allaient combattre des entités démoniaques pour leur survie...et aussi pour assouvir de funestes appétits!
Ainsi soit-il!

Le ciel s'obscurcit, des éclairs rouges sang déchirèrent le ciel comme un vampire éventrerait un stupide humain! Les nuages noirs semblèrent de plus en plus bas et lourds...des silhouettes plus sombres encore y déambulaient et bientôt un courant d'air chargé d'ondes vindicatives balaya violemment l'arène improvisé. De nouveaux adversaires pour une escale pas si calme que ça!

Lady Rogue

Rogue ouvrit les yeux devant le massacre qu'elle s'était amusée à faire. Il n'y avait plus beaucoup d'être humain encore vivant tout autour d'elle. Elle soupira, ce n'était plus drôle si elle ne pouvait plus tuer personne ! Elle se tourna vers ses équipiers, là non plus il ne commençait à ne plus y avoir beaucoup de chair vivante. Rogue râla, seule Kro avait encore un adversaire et elle savait très bien que sa tante n'aimait pas qu'on lui pique sa proie. Mais les Limbes en demandaient toujours plus et Rogue se devait de les nourrir, de les faire grandir. Elle était la Fille des Limbes à présent, elle n'était plus une petite pirate de rien du tout.
Elle regarda à la ronde, voir s'il ne restait pas un humain. Mais non, plus rien de bon à tuer. Sa rage s'abaissait et son œil perdait de son éclat rouge pour redevenir vert. Marie revenait à elle. Elle savait très bien que c'était elle qui avait causé le carnage et que si du sang dégouliner sur ses vêtements, c'était de sa faute, elle n'avait qu'à faire un peu plus attention. Enfin au moins, le massacre avait servi à quelque chose, elle se souvenait un peu plus de ce qui lui était arrivée dans la grotte du nord.Elle n'eut pas vraiment le temps de se réjouir de cela que la femme contre qui se battait Kro semblait se mettre du monde pour lui venir en aide. Le sang allait à nouveau nourrir les Limbes. Un immense sourire fleurit sur le visage en sang de la jeune femme. Il allait y avoir à nouveau de l'action et elle allait pouvoir refaire un tour dans les Limbes avec de nouvelles victimes.
Sauf que ben, elle avait pas vraiment écouté et quand les invocations firent leur apparition, elle faillit un peu déchanter. En face de Kro et du reste de l'équipage, la vieille sorcière avait juste un peu invoqué des Démons et pas forcement n'importe lesquels. Or, elle le savait très bien, le passage de Démon dans les Limbes n'étaient pas des plus simples. Rogue se mit alors à rire. Invoquer des Démons pour comprendre d'autre démons était une idée des plus amusantes et puis cela permettrait de voir un peu où en était la Lune Funèbre.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 16:48

KroLicker

Vraiment là c'était le bouquet! Devoir se coltiner des démons supérieurs, tout ça à cause d'une vieille sorcière à la rancune tenace...
La fureur de Kro monta d'un cran, elle tendit la main vers le sol, un crotale albinos y grimpa et fut projeté en direction de la sorcière. Cette dernière reçut le reptile au niveau de l'épaule, tressaillit à peine sous la morsure et d'une pichenette arracha la tête du corps du pauvre serpent.
- Pourquoi donc continuer à me provoquer? Ne suis-je pas comme vous? Une non-vivante? Vous devriez tous vous agenouiller et me demander clémence!
La pirate se contenta de sourire:
_ Tiens elle me fait penser à quelqu'un!?! pensa Licker.

Un éclair jaillit des nuages, plusieurs points d'impact avaient éclatés par endroits les pavés de la place: il pleuvait des démons! Les uns après les autres, ils se redressaient, fantastiques et malfaisants à souhait.

Le plus proche de Licker ressemblait par le haut du corps à un crocodile mais le bas appartenait à un scolopendre. Répugnant et dangereux! Le monstre se rua en grognant et claquant des mâchoires sur Kro, sa démarche particulière dù à ses pattes articulées brouillait les perceptions visuelles des rares mortels encore en vie.

Mais Licker n'était pas seule non plus! Les membres de la Lune Funèbre avaient chacun fort à faire et la masse de serpents empêchait les démons de se mouvoir comme ils le souhaitaient. De morsures en membres broyés par les anneaux mortels des anacondas, les partisans de la sorcière peinaient pour les uns et souffraient pour les autres.

Kro s'élança à la rencontre de son démon attitré, trancha le plus de pattes possibles, elle voulait affaiblir son adversaire avant de l'achever proprement et d'en finir avec cette saleté de bonne femme qui la narguait depuis trop longtemps!

BlackDiamond


Black n’avait que peu participé au combat. Au mieux, sa lame avait tranché quelques membres et fait sauter quelques têtes… Mais en réalité, son esprit avait bien vite été attiré vers un tout autre sujet de préoccupation, et elle avait trouvé le dos à un combat qu’elle pensait gagné d’avance : Ses combattantes ne feraient qu’une seule bouchée de cette grotesque troupe de villageois énervés.
Aussi, après avoir méticuleusement nettoyé la lame ensanglantée de son katana, elle s’éloignant lentement de la zone des combats pour marcher vers le port, perdue dans ses songes.

Quelque chose – ou quelqu’un - leur avait échappé. Elle avait le sentiment profond et indéfectible qu’il manquait une carte à son jeu. Le même sentiment qu’elle ressentait lorsqu’elle savait qu’un nouveau membre allait bientôt rejoindre ses rangs... La présence de la jeune vampire ne lui avait certes pas échappé, mais le manque persistait… Une autre âme avait répondu à son appel, elle en avait la conviction.
Quelque part dans ce village glacé se cachait son dernier atout… L’être était exotique, venu du fin fond des âges et du fin fond du monde connu… Où était-il ?
Dans l’agitation qui avait suivit le calme plat de la taverne, elle n’avait pu se concentrer sur les réponses immatérielles qui lui étaient parvenues…
Black avançait lentement dans les sombres rues emplies du tapage qui émanait du champ de bataille tout proche. C’est alors qu’elle sentit sa présence... La succube s’immobilisa et tourna légèrement la tête sur le coté.

« Eh bien sors… dit-elle calmement. Montre toi… »

Une jeune femme de noble allure sortit alors de l’ombre. Vêtue d’une longue toge de toile blanche, les yeux fardés de noir, elle s’avança lentement vers la capitaine.
Black ne s’était pas trompée, cette entité était millénaire. Tout en elle le laissait transparaitre.

« Quel est ton nom ? reprit-elle.
- Je me nomme Zybelline. J’ai entendu votre appel, répondit la femme d’une voix grave et chantante d’un étrange accent. »

Black la jaugea quelques instants. Les échos de la bataille semblaient s’être calmés. Seuls quelques cris lointains et isolés retentissaient encore et venaient troubler le pesant silence. Un léger vent venu du Sud c’était levé et animait la nuit de son souffle marin. Il fit danser les cheveux d’ébène de la dénommée Zybelline.

« En effet… Je suis BlackDiamond, capitaine de la Lune Funèbre… Ainsi tu souhaites… »

Black fut coupée par un épouvantable fracas qui fendit violement l’air nocturne. Le ciel au dessus de sa tête venait de virer au rouge sombre. Des éclairs déchirent les nuages, et de gigantesques formes se mirent à pleuvoir, tombant à quelques mètres de là, directement sur la petite place où les membres de la Lune affrontaient il y a quelques minutes une pauvre clique de paysans.
Les choses venaient de s’envenimer sérieusement. La succube prit à peine le temps de lancer un dernier regard à la nouvelle venue et s’élança vers le centre du village. Ce qu’il y découvrit fut un choc à bien des niveaux pour son intellect.

Des démons… Une demi-douzaine de démons supérieurs venaient de surgir de nulle part, apparemment invoqués par une entité indéfinissable dont la forme actuelle était celle d’une vieille femme. Une innommable abomination qui aurait mit en déroute bien des mortels.

Mais le plus surprenant fut sans doute ce que Black découvrit de son propre équipage…
Il lui sembla que tous sans exception arboraient un visage qui lui était jusque là resté inconnu.

Dans le chaos ambiant, elle ne réussit pas à distinguer la jeune Sigrid… Son regard s’arrêta tour à tour sur les autres.
De toute évidence, Natulcien avait bel et bien achevé sa transformation… Tout en elle révélait sa nature : Agile, rapide, instinctive et d’une force étonnante… Black qui jusqu’alors ne l’avait connue que d’apparence frêle eut alors l’impression qu’il avait gagné en taille autant qu’en prestance.
Rogue quand à elle semblait prise de folie. Son œil rouge flamboyait, elle semblait mue par quelque conscience meurtrière et irraisonnée. Son séjour dans les limbes était loin de l’avoir laissée intacte…
Ce qui laissa Black sans voix, ce fut la vision de Silmarwen et KroLicker.
La première révélait enfin ce qui la hantait… Plusieurs fois auparavant la jeune femme avait laissé transparaitre son hôte, mais à présent, le doute n’avait plus sa place. Un loup. Ou du moins, un esprit de loup… A sa vue, la succube laissa échapper un murmure qui se perdit dans l’air chargé de hurlements :

« Fenrir… »

Elle n’avait aucune idée d’où lui venait se souvenir… Fenrir… Et pourtant, il lui sembla le connaître.
Le loup des dieux semblait avoir prit un contrôle total de Silmarwen…

Enfin, ses yeux se posèrent sur sa sœur, et cette vue expliqua en un instant tous les mystères qui l’entouraient depuis leurs retrouvailles. Une nâga… Ainsi c’était la créature dans laquelle c’était incarnée son âme… Tant que questions trouvaient leur réponse… Pour en poser une nouvelle : Qu’avait-elle bien pu échanger aux nagaraja pour obtenir leur malédiction ?

Mais le temps n’était plus à la réflexion… Kro semblait à bout de force, exténuée par le combat qu’elle menait, de la même manière que si elle n’avait pas mangé depuis des lustres. Le cheminement de la pensée de Black fut bref. Elle se précipita vers le premier cadavre humain venu et le saisit par le col, dévoilant ainsi son cou à la bouche de la succube qui y mordit sauvagement. A peine ses dent entrèrent-t-elles an contact avec le sang encore chaud du mort que ses canines s’allongèrent… Jamais encore elle n’avait utilisé cette capacité qui était pourtant intrinsèquement la sienne depuis son éveil à l’état de succube. Elle se gorgea rapidement de tout le sang qu’il lui était possible d’ingurgiter, le sentant se mêler à son propre liquide vital qui se réchauffa aussitôt.
Sans plus attendre, elle s’élança vers sa sœur tout en dégainant son katana. Kro venait d’être projetée à terre par le démon qu’elle combattait… Ses forces s’amenuisaient à vue d’œil. Arrivée à sa hauteur, l’arme souillée d’à peu prés tout ce qui c’était trouvé à sa portée, Black la saisit par l’épaule et la força à se relever. De son autre main, elle releva sa manche et lui tendit son avant bras juste avant que l’ignoble monstre reptilien ne revienne à l’assaut. Kro lui lança un bref regard interrogateur.

« Bois idiote… Je suis ta sœur. Quelques gorgées suffiront. »

KroLicker

Le démon mi-croco mi-scolopendre perdait un sang visqueux et jaunâtre, les uns et les autres glissaient et perdaient l'équilibre tellement le liquide était gras. Sa lame ne tranchait que difficilement les chairs car recouverte comme d'une sorte de couche lipidique.
Une violente baisse de tension saisit la pirate, l'adrénaline ne suffisait plus pour faire oublier à la pirate son manque de nourriture et sa fatigue. Elle tomba à genoux après avoir ouvert un second sourire sur le visage du démon, une vilaine entaille d'une oreille à l'autre.

Le souffle court, prise de tremblements incontrôlables, sa vue se troublait de plus en plus. Elle sentit des bras l'enlacer et une voix au loin:
_ ...idiote...ta soeur...
Licker ferma les yeux, sa langue bifide effleura la peau fraiche gorgée de sang. Ses crocs saillirent et sans réfléchir, s'enfoncèrent dans la chair tendre, du sang chaud et riche afflua dans sa gorge, la pirate sentit son cœur pomper ce liquide énergétique.
Une petite tape (ou plutôt une gifle) donnée sur le côté de la tête me fit comprendre que j'avais assez bu. Je relâchais à regret ma source de bien-être.
- Grand merci, Eleanore. répondis-je laconiquement.
Les pirates se redressèrent, échangèrent un bref regard et s'élancèrent au devant de leurs ennemis.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 16:54

Sonic 23 23

«….et pis surtout, bordel de bordel, par la sainte cacahuète, ôte moi c’truc de mes fesses …. »

….

Une lune sanglante allait bientôt quitter son règne nocturne au profit du seigneur du ciel et c’est dans un sourire repu que j’avais médité pendant les dernières heures d’obscurité.

Cela faisait bien des rotations que je n’avais pas rigolé comme ça .Une bonne castagne comme je les aimais : d’un coté des insignifiants qui se faisaient maraver la tronche a coup de bourre pif bien sentis et de l’autre, nous.
Je n’avais, pour ainsi dire, presque pas participé à la joute, préférant me délecter de ce magnifique et macabre spectacle, passant de fou rire en fou rire, craignant toujours un peu plus pour mon intégrité urinaire.

Enfin un peu d’action dans ma trop longue vie.

Je m’étais confortablement installé sur mon esclave qui, un peu plus tôt était tombé d’épuisement ( ‘bruti), c’t’empafé n’avait pas l’habitude d’avoir des muscles et n’avait cassé que deux ou trois têtes, dont une sans faire exprès (‘bruti de ‘bruti). Heureusement le rat s’en était mieux sorti, lui ! Bien que maintenant lui aussi c’était subitement mit en devoir de surpasser mon pantin en volume sonore de ronflement.

Au milieu du combat contre les insignifiants, j’avais presque atteint une transe jubilatoire, me déplaçant de rixe en rixe pour soutenir ce qui serait peut-être mes nouveaux compagnons et profitant de l’occasion pour approfondir mon étude ethnologique des mortels.

Devant les victimes des vampires je me transformais en véritable cauchemars pour, comme je l’expliquais à ces insatiables de la globule rouge, mieux faire circuler le sang. Pour deux j’avais pris la forme de leurs mères habillées de cuir sexy et leurs lançant des regards aguicheurs. Le résultat était immédiat et stupéfiant : la terreur qu’ils avaient des vampires n’était rien a coté du spectacle que je leur offrais.

Je fis une petite halte devant la pourvoyeuse d’âmes des limbes pour lui dire que si elle avait besoin d’aide elle pouvait cligner de l’œil trois fois, je verrais le signal de loin. Bizarrement elle ne prit même pas la peine de rire.

La naga, qui était apparemment la plus en difficulté, n’avait pas rit non plus et c’était avec un regard noir qu’elle m’avait accueilli quand, pour l’encourager, je l’avais félicité pour son « sang froid » et lui avais dit « Alors si je peux me permettre de te donner un conseil : oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce, on sait jamais sur un mal entendu ça peut marcher ».

En fait, seul Fenrir m’avait salué d'un léger grognement pendant se combat. Faut dire aussi que j’étais au même titre que lui d’essence divine et que l’on avait rien l’un contre l’autre, en fin du moment qu’on se caressait dans le sens du poil tous les deux.

Bon j’avais quand même participé un peu aux combats pour être franc. Pris d’un élan de solidarité aussi incompréhensible qu’était mon humour, j’avais voulu détendre un peu les mortels en leur faisant participer a une activité ludique sans grands moyens. Une bonne partie de foot, de basket ou de rugby entre amis avec une simple tête de maccabée aurait été si drôle.… C’te bande de rustres n’avaient pas ri….. Je les ai tués.


Puis je m’étais assis pour regarder les derniers coups portés dans le reflet de la mare de sang qu’était maintenant ce pitoyable village, quand le son et lumière fut splendide. Mes sens m’avertirent que l’on avait appelé de puissantes entités et cette fois peut-être de mon niveau.

Sautant sur mes pieds dans un pur élan de joie, je me transformais en petite fille blonde avec couettes et jupette en accessoires et me dirigea vers un démon que je ne connaissais de réputation pour être féroce et particulièrement moche, je savais maintenant qu’on avait oublié de me préciser qu’il puait sévère aussi.

« Bonjour Ewiméil» lui dis-je penaude

« BOAAAAARRRE »fut sa réponse

«Bon bah boarrre, aussi, lui répondis-je dans un sourire timide. Est-ce que ça t’embête si je te casse ta gueule s’il te plait ? »

« Je hais les djinns » rugit-il

« Ah mais on te la fait pas toi. C’est que t’es un malin Ewiméil, t’as deviné tout seul qui j’étais. Alors comme ça tu déteste les djinns? Mais ce n’est pas gentil ça, t’es un vilain démon vilain, vilain, vil…… »

Je n’eu pas le temps de finir ma phrase que c’tas d’immondice me balançait un coup de tentacule (en fait j’espère que c’est un tentacule parce que toutes autres excroissances de son corps m’aurait encore plus rendu honteux) en plein dans la tronche. L’expression qui dit qu’on voit défiler sa vie devant ses yeux quand on est mal est fausse, moi c’est une de mes dents que j’ai vue filer devant mes yeux.

Garder un peu de consistance dans ces moments là est très important pour baisser le moral de l’adversaire, je me relevais donc en me dépoussiérant un peu et lui dit, sur de moi :

« Bême bas bal ! bpffff b’façon b’as bas d’hubour»

Il dépliât alors deux tentacules qui vinrent m’enlacer et me serrer dans un free hugs non consentît, des plus répugnants.

« Merde, déjà que t’es moche de loin»

« Je vais t’écraser comme une petite crotte le djinn » osât-il ma postillonner a la tronche.

« Par pitié, lâche moi !» le suppliai-je au bord de l’apoplexie.

« Ah ah ah t’en peu déjà plus hein ? » me dit-il en resserrant son étreinte.

« Non c’est insupportable d’aussi près. Prenez un chewing-gum Ewiméil…. et pis surtout, bordel de bordel, par la sainte cacahuète, ôte moi c’truc de mes fesses …Ou je vais finir part te demander en mariage »Dis-je dans un grand éclat de rire.

M’étant transformé en gros savon j’avais glissé de l’étreinte de l’immondices et atterris un peu plus loin.

« Désolé pour la tâche de propre » lui dis-je en lui tirant la langue, une fois redevenu petite fille.

Et « Bravo cap’taine tu te donnes vraiment sang pour sang pour la famille. » Criais-je à Black donnant la béquée à sa cadette.

Je n’eu pas le temps de lui donner un sourire qu’elle ne m’aurait pas rendu qu’un nouveau coup de tentacule m’arrivait en plein dans l’pif. « cobence a bagacer lui. »

« Bon aller suffit, tu pus, t’es moche, t’es con ….. Tu m’énerves. Je vais être au regret de t’atomiser l’ami. »

Zybelline

Qu’étaient tous ces êtres étranges ? Tous étaient sorties devant elle, et de loin elle les avait suivi, restant dans l’ombre. Au dehors, une foule d’habitants accompagnés de chiens loups hurlant se tenait là, emplis de mots haineux et de regard pas moins engageants. Les chiens furent lâchés et débuta une sanglante bataille dont les habitants ne furent épargnés. Le sang macula bien vite le sol où s’amoncelèrent corps éventrés, évidés et morceaux de chairs.

Alors que les cris retombaient, l’étrangère jeta un œil vers l’assemblée, voyant venir vers elle la sombre dame en cuir vers elle. Sortant de sa cachette à son invitation, elle put embrasser du regard l’ensemble du champ de bataille. Où au loin plusieurs personnes semblaient s’entretenir, tous poisseux de sang et d’autres immondices.
« Quel est ton nom ? »

Voilà qui sonnait comme une invitation… Rapidement, l’étrangère passa en revue toutes les raisons qui la poussait à changer de lieu de vie… et de nom. Le temps était revenu de se vêtir d’une nouvelle identité. Zybelline. Tel sera mon nom désormais.

A peine eus-je le temps de le donner, de tenter d’expliquer l’appel qui m’avait poussé en ces lieux que les feux du ciels descendirent sur les restes du village. Des êtres énormes et simiesques apparurent dans la fumée, de couleurs sombres, de formes variants, et dotés d’étranges appendices rappelant les pieuvres. Mon interlocutrice s’était volatilisée, courant parmi ses compagnons qui avaient rengagés le combat avec les démons… Sortant ma lame aux étranges desseins, je m’employais à tenir en respect l’un d’eux qui avait tenté de la prendre à revers. Ses membres caoutchouteux avaient bien vite appris à tâter de ma lame et gisait sur le sol, baignant dans un fiel verdâtre. Des yeux d’un noir absolus me fixaient, les mains griffues plus large que mon torse volaient tout autour de moi, tentant vainement de me trouver sur son passage. L’être étrange poussait des grognements qui l’étaient plus encore, alors que dans son dos, une bosse commençait à poindre.
Il se figea soudainement, et un craquement sinistre résonna… Ses côtes brisées saillaient du milieu de son dos alors qu’un dard gigantesque commençait à en sortir.

Quelle horreur ! Même les mannes infernales n’avaient à croiser de telle personnes ! Cet être semblait venir du chaos originel. Mes deux ou trois estocs ne l’avaient pas même fait sourciller alors qu’il s’était immobiliser. Le mortel dard s’activa alors, tentant de me transpercer vainement.
« Ô Amon-rê, père de toutes puissances, secours moi… et j’offrirais le sang pour te récompenser… »

La nuit se fit alors plus noire encore, de sombres nuages s’amoncelaient.

Barabas

Tout ce sang ! Il en avait de partout, même sous ses vêtements, il sentait cette substance gluante, dégoutante, le recouvrir de toutes parts. Il lui semblait même que le sang parvenait à le pénétrer, à envahir toutes les pores de sa peau, s'initier dans le moindre de ses orifices. Ce n'était bien sur qu'une impression... mais tellement désagréable !
L'action avait pourtant bien commencée, d'abord la sortie précipité de la taverne lui avait fait économiser ses rares économies, lui offrant même l'opportunité de récupérer sur les tables les quelques pièces abandonnées, du fait il fut le dernier de l'équipage à sortir.
Dehors la bataille faisait rage.
Et là, encore une fois, la chance lui sourit : les habitants, accourus attirés par le bruit se faisaient tués, éventrés, éviscérés et j'en passe les uns après les autres, et sa chance vint du fait que tous étaient armés.
C'est ainsi qu'il mit enfin la main sur une arme, juste devant lui un grand et gros colosse laissa choir sa hache à deux lames. Elle était quelque peut émoussées mais ferait très bien l'affaire!
Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir ! Car il savait que tout l'équipage attendait de le voir à l'œuvre, ce qui influerait sur son adoption ou non...
Et puis, il voulait attirer l'œil de la Cap'taine, lui montrer que c'était lui qui méritait d'être le numéro deux !
Mais ses espoirs ne furent pas récompensés ! Son entrée dans le combat fut fracassante, remarquable mais ne dura que quelques minutes ! Le sang engluait déja le sol, il glissa et chuta lourdement sur un pierre, se cogna... et perdit connaissance !
Il retrouva ses esprits, recouvert de cette substance répugnante, un mal de crâne intenable et incapable de se relever. Il resta spectateur de la suite du combat.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 16:58

Lady Rogue

Rogue s'approcha en ondulant des hanches vers l'un des Démons invoqués par la vieille folle, comme une simple fille de joie allant chercher son client. Il n'avait pas forcément la tête d'un démon, du moins pas celle des autres. Rogue savait choisir ses adversaires. Celui-ci avait un corps bien fait d'humain en pleine fleur de l'âge. Brun ténébreux, il aurait pu faire un bon amant. Mais voilà, elle n'était pas là pour en trouver un mais pour nourir les Limbes, son royaume. Le démon ricanait en la voyant s'approcher. Surement sûr de pouvoir s'amuser comme un petit fou. Il ne prit donc pas garde à la pirate et à son appétit. Elle était tout proche de lui quand son oeil qui n'avait pas lui depuis un peu plus de trois minutes se remit à rougeoyer comme jamais. La main gauche de Rogue se jeta sur la nuque du démon tandis qu'elle faisait surgir de sa manche gauche un nouveau stylet. Elle approcha sa tête de celle du démon qui découvrait ses dents comme pour la mordre.
-Viens donc dans mon royaume, lui susurra-t-elle.

Les Limbes les entouraient tous les deux. Le démon s'écarta de Rogue.
-Pauvre idiote, les Limbes non aucun effet sur moi.
-C'est ce qu'on va voir !
Rogue savait très bien que ses pouvoirs étaient décuplés dans les douces Limbes. Elle balança son pied vers l'entre jambe du démon et attend son but sans le moindre problème. Même un démon ne pouvait pas supporter cette douleur-là. Il tomba à genoux, les mains sur ses parties génitales avec un rictus de douleur sur son beau visage. Cela ne dura pas très longtemps. Il se releva et lui montra enfin sa vraie nature.
Le démon n'était plus ce beau ténébreux qu'elle avait amené dans les Limbes mais il ressemblait plus une espéce de chien des Enfers au pelage noir et rouge sang mais avec des pinces à la place de ses pattes avant, deux serres se dressaient vers la peau de Rogue. Ses cheveux s'étaient transformés en espèce de champs de flammes aussi rouge que l'oeil gauche de la Fille des Limbes. Voilà qui allait être interressant pour elle.
Les démons n'étaient pas personne facile à vaincre quoi qu'elle puisse en penser. Il se jeta sur elle, toutes serres devant et s'en qu'elle ne puisse faire grand chose, il l'attrapa par la taille. La chaleur de sa nouvelle chevelure faillit bruler Rogue et crier Marie. Il la serra de plus en plus fort. Mais l'idiot avait complétement oublié une chose; le stylet de Rogue. Son bras n'était pas pris dans l'étreintre des serres assassines. Elle planta son arme dans l'oeil du Démon qui se mit à hurler de rage et la lâcha. Elle tomba par terre, se serrant la taille tant elle avait mal. Elle décida qu'il était temps d'en finir, surtout qu'elle n'arrivait pas à se relever.
-O grandes Limbes, vous qui me donnez la force d'être ce que je suis, venez moi en aide, commença-t-elle à psamoldier dans le Language des Limbes. Secourez votre fille et envoyez votre ennemi à jamais dans le fin fond de votre royaume
-Silence Sorcière, lui lança le démon, comprennant ce qu'elle était en train de faire.
Mais elle ne se tut pas. A la place, elle psamoldia de plus en plus fort :
-O Sombres Limbes, donnez-moi la force de vaincre l'ennemi. Donnez-moi la force d'en faire votre esclave. O Douces Limbes, faites de moi votre main !
La force raffluait en elle. Elle se releva et envoya son esprit dans la tête du Démon. Jamais elle n'avait pénétré l'esprit d'un être des Enfers. Elle se rendit compte qu'il ressemblait beaucoup au sien. Cela fit peur à Marie mais Rogue s'en fichait complétement. Elle continua la pénétration et tomba là où elle le voulait. Les démons avaient toujours une partie d'humanité en eux, ce que Rogue commençait réellement à ne plus avoir sauf quand Marie l'ennuyer. Elle fit grandir la part d'humanité du Démon qui ne le supporta pas vraiment. De sa forme démoniaque, il repassa à celle du beau ténébreux sans qu'il puisse y faire grand chose. Enfin, l'humain était plus vulnérable aux pouvoirs Limbiques que les Démons.
Rogue laissa les Limbes finir le travail et le sourire aux lèvres, elle retourna dans le village où le massacre continuait. Elle lâcha la tête de son adversaire, se tourna vers les autres démons et lança :
-A qui le tour !?

Amendyl

Abasourdi, les yeux écarquillés, Amendyl ne pouvait détacher son regard des vestiges du combat sépulcral qui venait d'opposer Rogue à l'un de ces rebuts d'outre-tombe. La dépouille disparut peu à peu dans la brume, pour finalement ne laisser comme témoin du carnage que les rugissements des vainqueurs... et les râles des vaincus.
Alors... ces guerriers étaient réellement si terribles ? Les légendes qui parcouraient les tavernes et les faux bourgs mal famés, ces murmures qui annonçaient la terreur parmis les équipages de tout poil étaient fondées ?
Amendyl se souvenait de la première fois où l'on lui avait parlé des ces sinistres démons... sa première rencontre avec les pirates de la Lune Funèbre.

***Un vieux marin rongé par le scorbut, aux cheveux grisés par de longues années à fixer l'horizon, debout au travers des haubans, achevait de cuver son rhum au fond d'une taverne, lorsqu'Amendyl vint le voir. Il ne prêtait pas la moindre attention aux déblatérations du vieux fou, et ne feignait un intérêt à ses propos que pour assoupir le fond de vigilance que les litres d'alcool n'avait pas encore ensevelis. Pourtant, en plongeant sa main dans la besace du vieil homme, il se figea. Une sueur froide le parcourut, et il releva les yeux... le vieillard en face de lui venait d'évoquer un équipage démoniaque, rôdant aux abords de la cité. Avide d'en savoir d'avantage, Amendyl l'incita à s'étendre un peu plus sur le sujet.

"- ... mon garçon, tu crois déjà en savoir assez pour berner tous ces vieux débris qui peuplent les tréfonds de l'île, n'est ce pas ?
Tu as une confiance absolue en tes propres capacités, et tes récents larcins t'ont conforté dans cette idée. ... Pauvre fou, tu ne réalises même pas quel genre de créatures abrite ce monde. J'en ai vu plus que ton imagination ne te laissera jamais entrevoir, et j'ai affronté des monstres dont même tes pires chauchemars ont unepeur absolue... Et je te mets en garde : ne t'approche jamais de l'équipage de BlackDiamond. Vois tu, il ne s'agit pas de...
- Ou puis-je les trouver ?
- Sois gentil, mon garçon, écoute moi. C'est une...
- Ou puis-je les trouver ? Martela-t-il"

Le vieillard poussa un soupir, puis lui indiqua le point d'ancrage de la Lune funèbre.

Amendyl sortit en trombe de la taverne. Un doux frisson le parcourait encore de long en large. Le frisson de l'aventure. L'envie inespérée de trouver des partenaires différents de ces hordes paillardes et sans avenir. Des partenaires avides de conquête et de victoire. Des partenaires avides de sang... Comme lui.

Les jours suivant furent flous par leur innénarable densité. Seul demeura intact le souvenir des yeux qui accueillirent Amendyl à son arrivée. Des yeux d'une douce pâleur, des yeux emplis d'une froide soif de sang. Pourquoi avait-il été accepté ? Pourquoi n'avait-il pas fini comme ces monceaux de cadavres qui avaient été, en vain, dissimulés dans les eaux environnantes ?
Il avait été charmé par la grâce meurtière et l'ambition de Black, et lui avait juré une allégance éternelle. Mais dans quel but ? Peut être la douce chaleur provoqué par la vie qui quitte un corps entre nos mains...***

Les questions s'entrechoquaient dans sa tête, quand il entendit un cri de jubilation de la part de Rogue :
"- A qui le tour ?"
Ses esprits retrouvés, Amendyl abandonna au même instant cette panique qui lui était d'ordinaire étrangère. Il aperçut l'un des monstre qui se jetait vers lui, un filet de bave au coin des lèvres. Amendyl ferma les yeux, et inspira profondément. Il sentait qu'elle revenait. Elle lui avait manqué, cela faisait bien longtemps qu'il l'avait mise à l'écart. Mais, à présent, plus rien d'autre ne comptait. Elle était là. La rage de tuer.

Il ouvrit les yeux, et recula de quelques pas... s'enfonçant ainsi dans la brume qui s'étendait à présent à travers la plaine. La créature l'y suivit en hurlant de rage. Avant d'y disparaitre entièrement, Amendyl tenta d'ebcourager le monstre à l'y suivre, en adoptant un visage effrayé, désemparé. Mais il n'avait jamais présenté le moindre talent pour dissimuler ses émotions... un sourire carnassier se dessina alors sur son visage. Le monstre en loque s'aperçut qu'ils étaient tous deux aveugles dans cette brume. Lançant ça et là des râles et des coups de griffes, il avançait à tatons, tentant de retrouver ce lâche adversaire. Dans sa colère, ses réflexes déjà bien émoussés furent anihilés. Il ne repéra donc même pas la lame acérée qui fila à travers les volutes de brouillard... droit sur sa gorge. Un mince éclair. Une lueur de la lune lui fit entrevoir le projectile qui s'enfonça profondément dans sa gorge. Il poussa un cri de surprise, qui s'avéra être un affreux gargouillis de sang. Il tituba, recula en tentant de s'extraire de cette brume qui le paniquait. Il sentait une deuxième lame s'enfoncer dans son dos. Un second cri acheva de le tremper de son propre sang. Il sentit une main se poser sur son épaule, et une voix lui sussurer à l'oreille.
"- Chuuut... inutile d'appeler à l'aide, tu ne peux plus parler. Ne te débats pas, tu vas bientôt mourir..."
Les mains le lachèrent. Amendyl s'éloigna du mourrant, et celui ci s'écroula dans un ultime râle. Les mains ensanglantées, les vêtements imbibés du sang de sa victime, il pris une profonde inspiration. Il se sentait apaisé, parmis ces dépouilles et ces tueurs.

D'ailleurs, où en étaient ils ?
Il entendit, non loin de là, le rire carnassier de Black, témoin de l'une de ses nouvelles victimes. Les hurlements du même coté ne laissaient aucun doute quant à la présence de sa soeur Krolicker. Le rugissement, de ce coté, semblait confirmer que Natulcien prélevait également sa part de sang parmis les démons. Rogue, Amendyl le savait, devait déjà s'être ruée sur un l'un deux, pour assouvir plus amplement son instinct meurtrier.

Mais il ne percevait aucun signe des autres. Le hurlement de tout à l'heure, était-ce bien celui de Silmarwen ? Ou étaient Zybelline, Barabas et tous les autres ?

Après avoir, un infime instant, pris peur pour ces combattants, il repris ses esprits. Un sourire apparut sur son visage. Où avait-il la tête ? Tous autant qu'ils étaient, ils appartenaient à l'équipage de la Lune Funèbre. Ils n'avaient pas le moindre risque de succomber à ces morbides démons. Le passé l'avait jusqu'alors suffisamment prouvé : il n'y avait nulle place pour BlackDiamond et son équipage en Enfer...

KroLicker

Quelques secondes à peine après avoir lapé la dernière goutte de sang sur ses lèvres, Licker se redressa et s'élança vers la sorcière rouge.

Elle entendit derrière elle, des os se briser et des membres être déchirés, BlackDiamond s'en donnait à coeur joie. De funestes plaintes s'élevèrent ci et là.
- Ah je vois que l'on a repris des forces! C'était bon la becquée? ironisa la sorcière.
_ Juste ce qu'il me fallait pour... Kro bondit et prenant appui sur la tête d'un des monstres, elle se retrouva à portée de l'autre non-morte. Son sabre d'os zébra l'atmosphère vermeille d'un éclair blanchâtre. Le bras gauche sombra en poussière bien avant de toucher le sol.
La femme hurla à la mort, du moignon gicla un liquide nauséabond et noir: une odeur de corps en décomposition se répandit dans l'air.
- Tu as osé!!! rugit-elle. Aml ziehn granhen dimbn odsncu idjtrh dhbtie slarnd!!

La sorcière entamait une autre litanie mais cette fois-ci, Kro ne lui en laissa pas le loisir, elle s'entailla le bras et recouvrant son arme d'un peu de son propre sang, elle le projeta pointe en avant vers la mutilée.
L'épée d'os fit mouche, en pleine poitrine, le sang empoisonné se répandit à chaque inspiration un peu plus dans les membres de son adversaire. A chaque battement de coeur, le poison s'infiltrait dans les tissus corporels, la peau vira au violet puis au noir le plus absolu. La sorcière perdit de sa superbe, elle sombra puis chuta lourdement au sol, un sinistre craquement informa de sa nuque brisée.

Licker s'approcha du cadavre et d'un geste dédaigneux lui pulvérisa le crâne d'un coup de talon.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 17:02

Zybelline

La magie ancestrale avait opéré et rapidement une brume avait recouvert le village désormais désolé. J’esquivais les larges coups du dard dantesque quand un cri de la sorcière venait déchirer l’air. Le démon détourna alors son attention quelques secondes, et alors que retentissait le son mat d’une tête que l’on écrase, il regarda avec une mine à semi effrayée celle qui l’avait invoquée.

Le charme de convocation venait de perdre ses effets, et l’être d’outre plan se retrouvait tout à coup libéré des volontés de sa maîtresse mais prisonnier de cette terre pour lui si inconfortable. Son lien avec ses enfers s’était refermé, et avec lui la source de toute sa puissance… Mais moi, je l’ignorais encore.

Je vis bien vite que quelque chose clochait, le monstre commença à me tenir à distance, sans plus attaquer, voir à reculer à mes approches.
Allons que voilà une bien curieuse façon de faire ; ce doit être un piège, ne tombe pas dedans… pensais-je. Par Selket, si je m’approche trop, il va en profiter…

Le soucis pour les deux fois nés, ce n’est pas la crainte de mourir, mais la mutilation qui mettra plusieurs jours, ou année à guérir. L’inquisition m’avait déjà brûlée, les juges de Saladin coupée une main, et Narjan bien pis encore. Mais se faire transpercer de part en part était loin d’être souhaitable non plus. Rusons et usons alors de sa connaissance parcellaire de mon être.
Je lançais une maladroite attaque de mon kopesh fétiche qui semblait plus adapté face aux êtres vivants qu’invoqués, et feignant une fébrilité, me laissait désarmer par le violent coup de queue qu’il donna sur la lame. J’accompagnais son mouvement de la main gauche, le saisissant au de son appendice, puis le projetant violemment. Aidé par l’élan et ma force, il alla traverser un mur de torchis et chut dans l’habitation. Je me jetais à sa suite, rapide et leste, ne lui laissant aucun répits. De l’extérieur, on vit la bâtisse s’é***r deux fois, puis le toit tomber d’un pan avant que le calme ne revint.

J’époussetais ma robe blanche aux bordures bleu mer. Décidément, il me manquera toujours quelques servantes… Je soupirais en repensant quelques secondes au temps doré qui fut. Levant les yeux, je vis l’être fumant et recroquevillé autour de la poutre qui lui avait défoncé le torse, son dard se rétractant encore faiblement dans un vain espoir de sauvetage.

Lady Rogue

Rogue en voulait toujours plus mais Marie lui disait d'en garder un peu pour les autres. Elle n'en pouvait plus des tueries qu'elle avait causé s'en le vouloir. Sauf que Rogue n'était pas d'accord, enfin surtout les Limbes. Pourtant la pirate à l'œil rouge flamboyant se calma peu à peu. Oui tout le monde aurait son démon à tuer, elle n'allait pas leur enlever ce plaisir là de la bouche.
Rogue se tourna vers son rat qui était à nouveau de taille normale et le fit monter sur son épaule :
-Voyons un peu s'ils nous en laisseront, ricana-t-elle. Je me demande combien ils en auront avant que je ne me décide à revenir à l'attaque.

Au fin fond de l'esprit de Rogue, Marie aurait voulu hurler sa terreur. Mais enfin la pirate reprenait de plus en plus les droits sur son esprit et bientôt, elle le savait, il ne resterait plus grand chose que quelque souvenir de la douce Marie

Barabas

La sortie de la taverne avait été mouvementée, pris entre le flux des curieux comme lui sortant découvrir le spéctacle, et celui des villageois effrayés courant dans toutes les directions en espérant pouvoir mettre le plus de lieues possible entre eux et le lieu du carnage, à tout cela rajouter le sang poissseux et gluant sur le sol, des cadavres, il était logique qu'il tomba. La chute le sonna quelque peu, mais enfin la chance lui souriait ! A ses côtés gisait le cadavre, celui d'un marin très certainement, tenant de ses doigts mort une hache à double tranchant à peine émoussée. Il la saisie et s'en aida pour se relever, enfin il avait une arme, les choses allaient changer. Il se tint alors immobile, tenant son arme à deux mains, près à entrer dans la bataille.
D'un regard circulaire, il fit le point : très peu de villageois restaient encore, la plupart bléssés ou mourrants. L'équipage semblait au complet engagé dans le combat, avec quelques inconnus semblait-il, tous aussi acharnés. Et leurs adversaires ! Nombreux ! Des démons pour la plupart. Son observation lui permit d'évaluer l'avantage de La Lune.
Quelque chose cependant... clochait : depuis dix minutes qu'il se tenait droit comme un I, il n'avait subit aucune attaque ! La chance était vraiment avec lui cette fois, les démons le prenaient pour l'un des leurs ! Il détenait un avantage certain, il pouvait changer le cours du combat ! Enfin il allait pour montrer a La Cap'taine ce qu'il vallait ! L'exitation montait en lui, il leva son épée et s'avanca vers l'adversaire. NON ! Il lui fallait être plus subtile, réfléchir, trouver un plan, oui, c'est çà, il fallait échafauder un plan afin de pouvoir profiter au maximum de cet avantage certain !
Viser le chef ? Même s'il avait été viré, euh... écarté plutôt, il connaissait tout de ses adversaires et anciens compagnons de combat, un démon, de quelque grandeur qu'il soit sauf un niveau 5, qui se retrouve chef d'opération mais là il semblait être resté en arrière,est trop fier et orgueilleux pour accepter la moindre hiérarchie, donc pas de chef !
Vite, il devait trouver quelque chose !
Il refit un tour sur lui même et s'arrêta net face à... la taverne ! Bien sur ! c'était le seul bâtiment qui aurait put permettre à leur adversaire de les prendre à revers et ainsi de les encercler. Et puis çà pouvait faire un QG ou un chemin de fuite idéal !
Il se précipita à l'intérieur. Mais le plus dur n'était pas fait, car la taverne, comme il s'y attendait, n'était pas vide ! Deux personnes étaient au comptoir qui hurlèrent de colère, ou de peur à son entrée. Le premier étant le tavernier. Ils ne firent pas mine de bouger aussi fit-il le choix d'attaquer le premier. Il leva sa hache et l'abbatie violemment. Elle coupa en deux le tavernier et fini sa course au milieu des côtes du manchot borgnes à ses côtés. Il se réjouit de ce que la bataille fut courte tout en retirant la lame de la hache de l'unijambiste. Il tenait maintenant la place !
Black serait fière de lui ! Elle allait enfin voir sa grandeur et ne pourrai que le remercier en le nommant second de l'équipage !
Il ne lui restait plus qu'à réorganiser le lieu, il déplaça les tables, réuni tous les alcools qu'il trouva et prit une chaise. Il était fin prêt. Le prochain qui passerait la porte serait bien accueillit : un ennemi et il sera découpé à coup de hache, ou bien un ami et il lui servirait de quoi le requinquer et l'encourager à reprendre le combat !


La nouvelle bouteille vidée de son contenu prit le même chemin que les précédentes, et vint s'écraser contre le bar. Dehors la bataille semblait ne pas finir. Personne encore ne s'était présenté, il avait pourtant éteint toutes les bougies de l'établissement afin de ne pas attirer d'ennemis, mais il semblait que tous les membres de l'équipage étaient comme lui absorbés par leur rôle et leur tâche. Plus rien maintenant n'empêcherait Black d'évaluer ses capacités hors du commun !
Il en était là de ses réflections lorsque la porte s'ouvrit brutalement ! Heureusement l'effet de surprise fut annulé par le fait qu'il se trouver dissimulé dans un coin sombre. Il avait tout loisir d'observer le nouvel entrant alors qu'il n'était toujours pas repéré !
Ensanglanté, plein de boue, l'immense visiteur avançait prudemment. Du haut de son mètre... soixante dix tout au plus, il semblait étudier les lieux, un reniflement sonore envahi la pièce, il humait l'air à sa recherche !
Il mit très vite un nom sur cette créature surgie de nul part : un mort-vivant ! Cela n'était pas bon signe, d'autres assaillant s'invitaient sur le champ de bataille, et pas des moindres ! L'issue du combat lui semblait de plus en plus inévitable, grâce à son intelligence et son courage, il allait certainement être le dernier survivant ! Il n'aurait plus qu'à reprendre la mer et trouver un nouvel équipage et revenir venger tout le monde! Il serait un héros !
Mais pour l'heure, le plus important était de se débarrasser de l'intrus ! Il se déplia d'un coup, comme un diable sortant de sa boite, alors que la créature n'avais fais que deux pas certes hésitant. Il dressa sa hache qui s'abattit violemment mais rata son but ! Fort heureusement, les étincelles qu'elle produisit en heurtant le sol perturba son maléfique adversaire et lui permit un second assaut. La hache le traversa de part en part, ou presque, et le corps des son adversaire s'effondra sur le sol. Il releva son arme au dessus de sa tête, prés a refrapper lorsque le mort vivant se régénèrerait. Un dizaine de minutes passa mais rien ne se produisit, le coup devait être à marquer dans les annales ! Une telle créature d'un seul coup ! Là, il avait fait fort ! Il ne pouvais espérer mieux pour conquérir la reconnaissance de Black !
Il se pencha sur le corps gisant à ses pieds. Beaucoup de sang sortait de la blessure, trop de sang... pour un mort-vivant ! Il s'était trompé sur le compte de son concurrent. Bah, cela faisait tout de même trois adversaires éliminés dans une même bataille ! Il attrapa le corps du côté des côtes qui n'avait pas été égratigné par la hache et le déposa à proximité des deux autres, avant de retourner s'assoir devant son gobelet.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 17:07

Amendyl

Plus aucune sensation. Une simple évanescence de son esprit. Tout en tentant de garder celui-ci éveillé, Amendyl fit son possible pour se rappeler de ce qui venait de se produire…

** Une esquive à gauche. Un rapide mouvement des épaules, puis une tranchée circulaire au niveau de la gorge. Une nouvelle esquive. Une feinte, un jeu de jambe, et une plongée sur l’adversaire.

Les mouvements s’enchaînaient tout naturellement au travers de la brume. Amendyl les connaissaient parfaitement, et les longues années d’expérience qui le précédaient ne laissaient pas la moindre place au doute ou à l’hésitation, précurseurs en ces lieux d’une mort particulièrement douloureuse. Les gestes en devenaient mécaniques, froids et limpides. Les gerbes de sang abreuvaient une étendue de boue que les cadavres venaient joncher, et la moiteur de l’air s’imprégnait de l’odeur âcre de la mort. Dans les ruelles brumeuses, on n’entendait désormais plus que les râles des occis, et les grognements rageurs des combattants. Les rôles en venaient à s’inverser. En effet, le chaos ambiant semblait plus amplement convenir aux flibustiers de BlackDiamond qu’à ces résidus de tombeaux, qui perdaient peu à peu leur confiance et leur ténacité.

A nouveau perdu dans ses pensées, Amendyl n’eut pas la moindre seconde pour réagir quand l’un d’eux fondit sur lui. Il entendit un sombre grognement, et se retrouva projeté à terre avec son assaillant. Ils s’enfoncèrent lourdement dans la boue, et Amendyl senti deux mains putrides tenter de se resserrer autour de son cou. Faisant tout son possible pour ne pas céder à la panique, il se débattit de tout son être pour extraire son visage de la fange sanglante qui l’étouffait. Avant d’avoir pu poser ses mains sur son assaillant, il senti un pieu s’enfoncer crûment au travers de ses côtes. Son hurlement fut couvert par un rugissement bestial qui résonna non loin d’ici… tout près, même. Malgré sa douleur, Amendyl sourit, certain d’être désormais sauvé. Sans même avoir à l’apercevoir, il savait que cette attaque était l’œuvre de Fenrir. Il entendit le non mort qui l’immobilisait pousser un cri de surprise, puis être projeté quelques mètres plus loin par l’esprit du loup. Les hurlements qui suivirent témoignèrent de la valse sanglante que menait Silmarwen sur la dépouille du mort-vivant.

En se relevant, Amendyl sentit une douleur fulgurante lui traverser les côtes. Il en retira une long éclis de ferraille qui devait servir d’arme à la sinistre créature. Transi de froid, affaibli comme jamais, couvert de boue et de sang, Amendyl chercha des yeux un endroit où récupérer quelques instants de répit… et ses yeux se posèrent sur la taverne. Elle était éclairée, et il se souvenait y avoir vu entrer Barabas, quelques instants plus tôt. Il s’y rua, en fuyant négligemment les mort-vivants des alentours.

Une fois sur le seuil, le silence qui y régnait le frappa : ou était Barabas ? S’était-il fait attaquer à son tour ? Il entra prudement, en essayant de scruter le fond de la taverne à travers les rideau d’eau boueuse qui le couvrait.

Soudain, une silhouette sombre fondit sur son flanc gauche. Avant qu’il n’ai pu parer, une lame s’abattit… à quelques centimètres de lui. Elle frappa durement le sol, projetant aux alentours une myriade d’étincelles. Amendyl, surpris, blessé et aveuglé, sut alors que tout était perdu. Ceci lui fut confirmé lorsqu’un second coup l’atteignit de plein fouet. **

Puis… plus rien. Oui, c’était donc ça… Alors… Barabas aurait été assailli par les non-morts ? Ou bien…
Toutes les pensées d’Amendyl s’embrouillèrent. Il sentit ses forces l’abandonner, et il sombra dans les ténèbres de l’agonie…

KroLickerl

Les éclairs et le tonnerre cessèrent peu à peu. Les nuages chargés d'ondes maléfiques s'éparpillèrent les uns après les autres.
Les rares démons (autres que ceux de La Lune Funèbre bien sûr!)qui demeuraient coincés dans notre monde, se démenèrent tant bien que mal et eurent une fin digne d'eux:
le corps en lambeaux et le crâne pulvérisé! Une belle fin en somme.

- Hummm une bonne chopine de bière ssuffirait à me nettoyer le gosier!
Kro donna l'ordre aux serpents restants de retourner dans leurs terriers et les remercia.
Tout autour d'elle, les combats continuaient ou se terminaient, elle "ramassa" sa digne nièce au passage:
- Viens là toi! Ssssuperbe ma chère nièsssse, tu caches bien ton jeu! Je t'offre un verre!
Rogue n'appréciait pas particulièrement le "nouveau visage" de KroLicker mais un équipage de morts-vivants sans monstres ne serait pas complet. Son rat ayant retrouvé sa taille normale, elle le hissa jusqu'à son épaule.

Bras dessus, bras dessous; les deux pirates s'en allèrent d'un pas guilleret vers la taverne.
- Tiens...sssi sssombre... ma nièssse as-tu une petite faim?
Kro avait remarqué que les yeux de Lady changeait de couleur depuis la grotte enneigée. "Le sang appelle le sang" cette phrase n'avait jamais sonné aussi juste devant Lady dont les yeux miroitaient.
L'une et l'autre dégaina son arme avant de pénétrer plus avant dans le bâtiment.

L'air empestait la sueur, le vin bon marché et la bile. Le sol poissait sous les bottes, Kro sonda l'atmosphère avec sa langue bifide:
un corps chaud et d'autres plus tièdes... Traduction: une personne bien en vie et d'autres un peu moins...
Une gerbe d'étincelles permit à Rogue, laissée en retrait de mesurer leur adversaire: borgne, l'air ahuri et idiot. Ne se maitrisant plus, Lady se jeta au devant de Barabas (parce que c'était lui!!!) et l'empoigna par le bouc:
_ Tendre un piège aussi débile, c'est bien de toi ça! Persiffla Rogue.
_ Peuh! Si vous y foncez tête baissée, c'est qu'il n'est pas si stupide que ça mon plan! Pauvre idiote toi-même! eut le malheur de rajouter le démon borgne.
De rouge, l'oeil de Rogue vira au cramoisi le plus sombre.

- Kssss en voilà des manières!
Kro planta ses doigts dans la nuque du démon et le força à la regarder dans ses iris fendus:
- Barabasss, un plan aussi lâche ne ssera peut-être pas du goût de Black...mais en sse qui me consserne, la Faim jussstifie les moyens...
Devant la mine dégoutée du démon, Licker entrouvrit un peu plus sa gueule,les crocs s'écartèrent et une boule de salive s'écrasa sur le visage de Barabas.
_ Qu... ahhaha c'est dégueu...
Lady partit d'un grand éclat de rire, Licker lâcha l'infortuné et elles s'installèrent face à la porte et dos au mur.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 17:11

KroLicker

Dépité et surtout baigné de bave gluante et peu ragoûtante, le démon entreprit de ronger son frein et d'un ton mielleux:
_Puisque nous sommes là, autant partager une bonne bouteille non?

Licker ressentit de tous petits tiraillements sur son visage, la métamorphose n'avait plus lieu d'être, elle retrouvait un visage humanoïde. Mais Diable que cela était douloureux!!!! Les crocs pénétrèrent sa chair, du sang gicla sur le sol, sa mâchoire surtout se déboita pour se remettre en place.
La pirate gerba une autre boule de bave sanglante et s'empara de la bouteille qu'apportait le démon, elle la vida en quelques gorgées:
- Hummm que ça fait du bien, un peu de gnôle pour faire passer ce fichu mal de crâne!

Rogue ne décolérait pas malgré son sourire... Elle murmura quelques mots à son rat qui fila vers les cuisines.
_ Au fait, pourquoi n'irais tu pas cherché d'autres bouteilles? Tu as l'air de connaitre ce bouge maintenant...
Barabas sentit la hache tressauter dans ses mains:
_Ouais, je vais voir ce qui reste...
il n'avait pas fait un pas en arrière, qu'il s'étala de tout son long!
Le rat avait placé une bouteille sous le sabot du démon, le déséquilibrant.
Licker se massa les tempes lentement, presque avec soin:
- Ne sais tu donc pas te mouvoir sans faire plus de bruits qu'un troupeau de pachydermes en furie?!
Le démon se releva, se prit les sabots dans la flaque de sang et repiqua du nez vers le plancher.
_ C'est sans espoir pour lui! Il vaudrait mieux le clouer ici bas comme une misérable punaise... Rogue avait déjà sorti plusieurs de ses stylets d'argent.

- Ouè et qui va nous servir alors? Barabas, relève toi comme un démon digne et sers nous avant qu'on ne se dessèche totalement! Crévindiou!

Lady Rogue

Rogue regardait le démon se relever avec peine. Sa petite farce la faisait bien rire. A la demande de sa tante, elle rangea ses stylets à leur place, c'est à dire quelque part au milieu de ses vêtements, dans des endroits connus d'elle seule. Barabas se dirigea vers le comptoir, la tête basse et le regard noir. Elle était plutôt fière d'elle. Il devait avoir plus que les nerfs de s'être fait prendre comme un débutant. Elle se vautra un peu plus sur sa chaise, tant une attitude pire que celle que pouvait avoir les filles de joies, mais aprés tout elle n'était pas mi succube pour rien. Puis elle tourna la tête vers Kro :
-Tu pourrais essayer de ne pas recracher cette bave hors de mon champs de vision ?
-Pourquoi, ça te gènes ? s'enquit-elle presque ironiquement.
-Non, mais j'ai bien peur que notre ami ne tombe encore tellement il est maladroit. Et s'il glisse dessus et que par malheur c'est sur moi qu'il tombe, il risque d'avoir quelques trous dans sa peau.
Les deux pirates éclatèrent de rire à cette réplique. Tandis que Barabas, lui, s'accrochait fermement à sa hache. Rogue le regarda d'un air mauvais quand il s'approcha à nouveau d'elle et leur tendit une bouteille pas encore entamée. Kro l'attrapa et la débaucha puis s'enfila une bonne rasade. Elle la passa ensuite à sa nièce qui fit de même. L'alcool n'était pas de qualité supérieure mais il faisait l'affaire. Elle fixa la bouteille puis Barabas. Aprés tout, il faisait aussi parti de la Funèbre.
-Allez, tiens, même si tu n'as pas fait grand chose aujourd'hui, tu peux au moins te saouler la tête avec nous !
Il prit la bouteille sans lacher Rogue du regard et but à son tour. Finalement, se dit-elle, il pourrait faire un bon équipier, s'il se pliait à ses ordres.

Barabas

La colère l'envahissait, la hache entre ses mains le démangeait. Et si... et si il la laissait partir ?, S'il la laissait lourdement retomber sur la tête de la succube se moquant cruellement de lui, peut-être cela activerait sa progression au sein de l'équipage. Malheureusement, l'alcool rendait ses mouvements encore plus incertains que d'habitude. Il accepta finalement la bouteille et en renversa le contenu dans son gosier.
La vengeance viendra, et peut-être plus vite que prévu.

Zybelline

Les ombres d’Amon-Rê commençaient à disparaître et la nuitée reprenait ses droits alors que je sortais… Plus loin deux silhouettes dont une étrangère à l’humanité entraient dans la taverne où toutes les lumières avaient été mouchées. Du sol poisseux je reprenais mon antique lame courbe, et la rangeait contre mon flanc. Qu’était il arrivée à celle qui m’avait appelé en ces lieux ? Quelle allait être la réaction des autres êtres qui l’accompagnaient ? Leur furie destructrice ne m’incitait que bien peu à vouloir me les mettre à dos.

Allons aurais-tu peur ? Toi ! Toi que le peuple du monde acclamait, prostré face contre terre, et encensait d’innombrables douceurs ? Je rajustais la fine tiare dorée sur mon front, d’un geste ô combien répété ma coiffe et approchait doucement du bouge.

Dans le sombre intérieur, je devinais les trois personnes dont les bruits indiquaient clairement la localisation. L’un d’eux, souffre douleur, se déplaçait lourdement sur le sol, semble t’il déjà sous l’emprise d’une gaieté éthylique. Une nouvelle bouteille était ouverte… J’allais pouvoir en apprendre un peu plus sur eux ; In vino veritas. Posé sur une table, une petite mandoline n’avait maintenant plus de propriétaire… voilà quelle serait mon arme.
Sortant de l’embrasure, elle avança dans la salle, prenant de manière distraite l’instrument de musique.
« Sires et dames, le bonsoir… Vous offrez la boisson et j’apporte le son… »
Ma vue s’accoutumait et je vis les têtes me fixer, me détaillant. Le large démon avait remis sa main sur le pommeau de sa hache, et une jeune femme à la posture lascive me lança d’un ton un peu sec
« Et t’es qui toi ?
- Zybelline, répondis-je sous leurs yeux inquisiteurs alors que la langue bifide du troisième comparse semblait aussi tenter de percer l’espace. Chantre et musicienne.
- Et tu viens pour abréger ta symphonie ? » repris le porteur de hache, se levant dans un geste un peu gauche.

C’était mal engagé que tout cela… Machinalement, je commençais à jouer les airs sombres et mélancoliques, ‘les pleurs d’Orphée’, et m’asseyais sur une table épargnée par la tourmente… l’air détendue.
« Ma symphonie ne s’effacera pas avec une hache l’ami, et mon âme a plus de noirceur que cette hymne… servez-moi une de ces boissons, et laissez vous portez par les airs que je tire. Après tout, la musique adoucit les meurtres. »

Un sourire en coin avait parfois point, l’air tremblait sous le son… avant que finalement, la suggestive et semble-t’il chef du petit groupe me tendisse un verre. Seul le goût me restait, et j’avais abandonné l’ivresse depuis des siècles… Au moins, je ne risquais pas de perdre ma lucidité.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 17:13

KroLicker

...Zybelline...
Une nouvelle proie ou comparse?
Kro aurait bien voulu observer ses talents face à une hache démoniaque mais Lady tendit un verre à la nouvelle. Pas de combat alors!
Etrange mélodie qui s'éleva parmi les cadavres, sombre mais pas mélancolique... grouiiiikkkk un bruit incongru en pareilles situations brisa l'atmosphère mysthique.
- Nom de nom! Bon allez on va pas rester à se fixer comme des chiens de faïence!
Kro se leva, se dirigea vers le tas de cadavre et y plongea joyeusement les mains. Elle en sortit trois corps pas trop abimés, une servante et deux petits corps décapités.
- Barabas, trouve moi du vin, du pain, des oignons que tu hacheras et du miel!
Le démon obéit en silence, au moins Kro n'essayait pas de l'humilier.
Cette dernière accrocha les enfants par leurs chevilles à l'aide de crochets et d'un mouvement rapide, les éventra proprement.
Un baquet posé à même le sol recueillit le sang et les viscères. Kro récupéra le sang, les coeurs et foies qu'elle mixa grossièrement avec de les mélanger avec le pain, le vin et les oignons hachés.
Déposant délicatement les dépouilles juvéniles sur une grande table, elle les fourra de la farce obtenue et enduisit leur peau de miel avant de les enfourner à feu moyen.


_ Et que comptes tu faire de l'autre dépouilles? Un sauté de servante?? Rogue se méfiait de la cuisine de sa tante un peu éméchée.
- Ksss je l'aurai bien avalé telle quelle mais je n'ai envie d'être dérangée dans ma digestion encore une fois. rétorqua Licker. Par contre je ne dirai pas non à un tartare de servante! Barabas, puisque ta hache te démange, viens hacher menu celle-là. Je sors remercier nos petits amis!
Se saisissant du baquet souillé empli de tripes, la pirate sortit, un concert de sifflements en tout genre l'accueillit, de répugnants bruits de déglutitions se succédèrent.

De retour dans la taverne, elle se tourna vers Zybelline:
- Rien de tel qu'un bon repas pour créer des liens, n'est-ce pas très chère?
L'interpelée hocha légèrement la tête et pinça de plus belle les cordes de l'instrument.

Bien étrange ambiance que voilà: un savoureux parfum de viande au four, une musique sombre et de sordides bruits de hachoir...

Barabas

Au début, cela ne lui disait pas grand chose, mais maintenant le jeu le grisait ! La hache se déplacait maintenant avec entrain, déchirant les chaires, broyant les faibles os, et le sang frais recouvrait agréablement son visage, lui ouvrant l'appétit.
Une seule chose le chagrinait, l'absence de Black.

KroLicker

TCHOUC….TCHOUC….TCHOUC
La hache du démon s’abattait régulièrement et avec soin sur le corps de la défunte. Ce travail lui plaisait bien : pas trop réfléchir, pas trop de mouvements difficiles.
Il sépara la viande des os, en suça un en cachette…
- Barabas ! Termine ton office, tu te goinfreras plus tard ! gronda Kro. Et toi Zybelline, notre compagnie ne serait-elle pas assez à ton goût ? Approche voir.
_ Kro ! Nous n’obligeons personne à partager notre table ! De plus, je me demande bien ce que peut faire Black ?!
Le démon approuva en dodelinant des cornes. Pour sûr qu’il avait hâte que leur capitaine soit avec eux ! Il remettrait à sa place cette « seconde » de pacotille ! Lui, avait défait plusieurs ennemis alors qu’elle, c’était son rat aidé du djinn qui avait fait le plus gros du boulot.
- Peuh ta mère doit encore trainer quelque part!
Zybelline se relevant, épousseta sa robe :
_ J’accepte volontiers de partager votre table et tout ce qui s’y trouve.
- A la bonne heure ! Je suis KroLicker, l’heureuse et unique locataire des cales de La Lune Funèbre. Tant que tu ne me dérangeras pas, pendant et après mes repas, tu n’auras pas à te plaindre de moi.
_ LadyRogue, fière seconde et fille de Black. Je ne te souhaite pas la bienvenue car seul le capitaine peut accepter ou non un nouveau membre de l’équipage. Et l’autre là bas, c’est Barabas, un démon pas très doué mais en défouloir il est bien.

Licker rejoignit le démon dans la cuisine :
- Bien, bien ! Ton arme te démangeait sacrément n’est-ce pas ?! Tu peux garder les os mais les abats, je les offre à nos amis les serpents !
Joignant le geste à la parole, Kro sortit les viscères dans les bras :
- Voici pour vous mes petits ! L’une d’entre vous aimerait elle être débarrassée de ses œufs ?
Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’un cobra royal ne fasse son apparition, il se redressa, gonfla son capuchon et fit une révérence à la pirate. Cette dernière le porta tendrement jusqu’à une table sur laquelle elle le posa. Elle massa délicatement l’abdomen gonflé et sortit une douzaine d’œufs de belle taille.
- Allez on commence avant que la viande ne se gâte !
KroLicker mixa le reste de servante avec le piment et un peu d’oignons. Elle servit quatre bonnes portions auquel elle rajouta deux jaunes d’œufs de serpents.
- Démon, viens festoyer avec nous et apporte cette bouteille qui se sent seule ! lança Kro avant de s’asseoir.

Ainsi apparut une nouvelle bouteille sur la table et naquit une énième tournée d’alcool !
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeVen 23 Mai - 17:15

Zybelline

Les bruits mats des os qui se brisent en miettes, les crépitements de la chair qui grille, les coups de hachoir dans la chair ne m'étaient en rien inconnu. Voilà donc des démons, et autres créatures infernales avec lesquelles ont m'avait maintes fois confondue. Leur faim de chair n'était que plus compréhensible. J'examinais leurs gestes et tenue avec un léger détachement alors qu'ils m'invitaient à me joindre à eux pour le repas. Après tout, il fallait faire bonne figure avec les seuls êtres parlant qui restait dans ce trou. Qui sait même s'ils ne me laisseraient pas seule là sinon.

<<Je suis KroLicker, l’heureuse et unique locataire des cales de La Lune Funèbre. Tant que tu ne me dérangeras pas, pendant et après mes repas, tu n’auras pas à te plaindre de moi.
- LadyRogue, fière seconde et fille de Black. Je ne te souhaite pas la bienvenue car seul le capitaine peut accepter ou non un nouveau membre de l’équipage. Et l’autre là bas, c’est Barabas, un démon pas très doué mais en défouloir il est bien.>>

Rogue me toisait alors que son acolyte partait en cuisine d'où une âcre fumée provenait.
<< J'aurais pour ma part mal à dire qui je suis, ou ce que je suis. Mais... je n'ai votre faim de chair et de sang. Pas que le sort de ces êtres m'intéresse notez bien, au contraire. Ces rat puant et bruyants ne sont que plaie à ma vue et mon être entier. Je me languissais de trouver quelques personnes dont l'occupation principale ne soit entièrement absorbée à une futile recherche de subsistance et de survie...>>

Le crépitement des feux et les bruits de vaisselles emplirent tout à coup l'air. Posant doucement son verre, Lady se pencha langoureusement sur la table, en minaudant d'une voix suave et pleine de sous entendu peu rassurant.
<< Nous verrons petit chat... nous verrons si notre cher capitaine appréciera tes aspirations, ce que tu devrais souhaiter.>>
Entraient alors le démon accompagné de l'étrange être des cales, KroLicker, amenant des plats fumants et odorants, ainsi que de la boisson. Le démon se jeta sur la nourriture, jetant un œil de ci de là.

Lady Rogue

Lady regarda l'autre se goinfrer comme un barbare, ou encore un animal sauvage. Elle renifla en le regardant méchamment. IL n'y fit pas attention et continua à bouffer comme un porc. Plus noblement, elle attrapa du bout des doigts un morceau de loup cuit à la broche par les soins de Kro et commença à manger à son tour tout en observant la nouvelle venue dont pour l'instant elle ne savait que penser.
-M'oublie pas, lui lança soudain le rat.
Elle tourna la tête vers lui et attrapa un autre morceau qu'elle lui tendit. Il l'attrapa et se mit à grignoter. Elle sentit une main sur son autre épaule. Kro, sa langue bifide hors de sa bouche et frétillant devant tous les plats semblait déjà passablement saoule. Elle devait en être à une bonne cinquantaine de verre de rhum et autre alcool.
-Et bien ma nièce, tu sembles être redevenue toi-même. C'est bien.
-Que veux-tu dire ?
-Et bien tes yeux sont à nouveaux normaux. Enfin si les yeux verrons sont des yeux normaux.
-Si tu le dis.
Elle n'avait pas forcement envie de penser à sa transformation du moment, surtout qu'elle ne savait toujours pas ce qu'il lui était arrivé quelque temps avant dans les grottes du Nord. Cela ne la génait pas à ce moment-là mais quand elle sentait que l'esprit de Marie faisait surface. Elle ne le supportait absolument pas.

Alors que le repas était bien entamé et qu'il ne restait pas forcément beaucoup de tonneaux encore plein, le Djinn s'approcha et lui aussi se mit à manger, ou du moins, il laissa l'esclave qui lui servait de maître manger un peu. Il ne manquait de tout le petit groupe d'être non-vivant que la capitaine. Rogue se demandait où était sa mère mais ne bougea pas pour aller la chercher. Elle avait mieux à faire, enquiquinée Barabas.

Zybelline

Tous commencèrent à manger, le démon dévorant sa portion généreuse avec une envie et un empressement étonnant. Je mangeais poliment une petite part de son assiette. Le goût était étrange… et le plat m’était étranger. Je me reculais à peine en reprenant l’instrument dont je recommençais à tirer une complainte aux accents étranges.

Alors rentrait l’étrange phénomène de foire, ouvrant d’un grand coup la porte, il apparut, un étrange chapeau pailleté sur la tête, tenant un serpentin au coin des lèvres et en jetant une poignée de petits papiers colorés dans la pièce…
« Alors c’est ici la fête ! Mmmm quelle ambiance, je sens qu’on va s’amuser ! Tient, va nous mettre une autre musique toi …» Il sortit de sa poche un appareil cuivré assez long, bien trop pour tenir dans ladite poche, tira un être gringalet qui se trouvait derrière lui, et lui enfonça dans la bouche ce qui devait être l’embouchure… « Et que ça swingue »

J’arrêtais de jouer, sourcil levé, regardant la scène étrange alors que, rouge d’efforts, l’humain maigrichon faisait une musique étrange et entraînante. Tout à coup changé d’accoutrement, l’étrange être apparu dans un complet blanc, orné d’un chapeau de même couleur et de petites chaussures noires. En deux mouvements, glissant comme sur le sol, ondulant et tournant au rythme de la musique, il arriva à la table. Un coup d’œil aux autres me confirma à leur air incrédule que je n’étais seule à ne guère comprendre ce qu’il se passait. Seul le démon continuait à engloutir un tartare de poumon en sauce pancréatique.

« Peut être un peu en avance pour vous ? » se demanda à haute voix l’être. Il claqua des doigts et disparurent et son accoutrement et l’étrange instrument dans un soupir de ce qui devait être un esclave…
« Qu’avons-nous à manger ? dit-il, un bras s’allongeant jusqu’à attraper par le cou le gringalet à côté de la porte, le tirant vers lui rapidement pour s’en servir comme siège. Tient tient… Que cela est étrange ? continua t’il, sortant de sa main libre une énorme loupe
- Loup en broche fourré de chair de cuisse de jeunette, tartare abdominal assaisonné et il doit rester un peu de cervelle, répondit le démon, relevant la tête de son plat un instant, avant de replonger vers son occupation.
- Splendide ! A table… » s’écria l’être étrange, sortant une énorme serviette, la nouant autour de son cou et attablé, se munissant de couverts transparents de facture étrange.
Je lui tendais mon assiette, qu’il s’empressa de dévorer lui aussi, sa bouche s’agrandissant au gré des morceaux qu’il approchait.
Dame Rogue revint de son étonnement, et piqua un morceau du tas de nourriture que le démon s’était réservé, sous les grognements de ce dernier…
« Tu vas encore être trop gros pour passer la porte sinon ! »

KroLicker

Apparemment la nourriture leur plaisait, ils n'étaient alors pas tous incultes. Kro se retira dans un coin sombre pour digérer tranquillement, elle se faufila derrière le tas de cadavres et somnola quelque peu. Un grattement sur le plancher l'intrigua puis l'agaça au plus haut point: Rogue avait elle laissé son rat fouiner parmi les dépouilles?
La pirate entrouvrit la bouche et filtra l'air avec sa langue. Elle sentit un corps tiède sous les autres, un corps bien plus gros qu'un simple rat...

- Même pas fichu de vérifier l'état de ses adversaires! grommela Licker.
Elle se tâtait pour donner le coup de grâce au moribond, les grattements commençaient sérieusement à gâcher son bon plaisir!
Un bruit de vaisselle cassée lui fit relever la tête. Le démon et Lady se disputait un juteux morceau de viande grillée.
Rogue sortit ses fidèles stylets d'argent, ils filèrent tout droit sur Barabas qui se réfugia derrière une table renversée. Il répliqua en donnant de grands coups de hache à l'aveuglette.

- Mais sacré bon sang de bonsoir! Comme si c'était le moment de perturber ma sacro-sainte digestion!!! fulmina Licker.
La pirate se releva tant bien que mal et planta ses ongles dans la peau fine du front de Barabas.
- Ne gaspille pas tes forces nouvellement retrouvées! Assure toi que tes "victimes" sont bel et bien mortes avant de parader et de te repaitre!
Le démon fut projeté sur le tas de cadavres, un petit cri se fit entendre sous le poids supplémentaire.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 7 Juin - 12:54

Natulcien

Natulcien s'était battue comme les autres et s'était également nourrit des mets sanglants qui avaient été servi.
L'ambiance restait lourde, mais elle ne le ressentait que peu, car si elle avait bu une quantité de sang effarante ce soir, il lui manquait du sang pur.
Elle avait besoin de nouveauté, de chair fraiche et pas de démons.
Les paysans lui avait laissé un gout amer dans la bouche. Cela ne lui convenait pas du tout.
Elle décida alors de laisser ses compères à leurs digestions ou à leurs combats, c'était selon, et décida d'aller prendre l'air.
Une fois dehors l'odeur de mort la frappa de plein fouet, un sourire carnassier se dessina sur son visage alors qu'elle songeait déjà au bien que lui ferait le sang pur, dont elle ne manquerait pas de s'abreuver bientôt.

Barabas

Kro avait raison, en tombant sur ses cadavres il entendit un gémissement, et sentit quelque chose bouger. Il plongea la main au milieu du sang et des chaires éparses et retira le corps qui semblait... recommencer à prendre vie, car il avait été tué, ce n'était pas une de ses erreurs. La tiédeur du corps en était la preuve. Il avança le corps de son visage et observa.

Lady Rogue

Rogue s'avança vers Barabas avec l'envie de lui faire une nouvelle crasse de son cru. Mais elle s'arrêta net en voyant le corps qu'il tenait.
-Lâche, lui dit-elle.
Le démon obéit et le corps tomba. Elle se mit à genoux. L'être, surement un homme puisqu'il était déjà mort. Elle se demanda soudain ce que sa mère de capitaine, toujours introuvable pour le moment, aurait fait avec ça. Rien surement. Un humain n'était qu'un humain. Mais allez savoir pourquoi, Rogue sentit que celui-ci n'avait pas vraiment envie de mourir et puis en y regardant de plus prés, elle sut qu'elle l'avait déjà vu. Il s'était battu presque dans leur camps. Presque puisqu'il n'était pas de la Lune Funèbre. Mais cela n'allait tarder, ça elle en mettait sa main au feu.
-Barabas, Kro, poussez-vous, j'ai besoin d'espace.
-Que comptes-tu faire ? lui demanda sa tante.
-Ce que j'ai déjà fait avec toi et mère.
Quand elle se tourna vers les eux, son œil avait déjà la couleur du sang.
-Il est temps pour nous d'avoir un nouveau membre, déclara-t-elle.

Les Limbes accueillirent leur Fille avec joie et la laissèrent trouver l'âme errante. Elle les remercia et leur promis de nouvelles âmes pour compenser la perte de celle-ci. Mais les Limbes lui répondirent qu'elles en avaient eu assez. Rogue s'avança donc de l'âme perdue.
-Je suis Rogue, dit-elle simplement.
-Que veux-tu ?
L'âme recula. Elle s'approcha un peu plus.
-Je te ramènes chez les vivants. Enfin si on peut dire.
Elle était plus habituée faire l'inverse mais cela ne fut point dur pour la Fille des Limbes. Elle toucha une partie de l'âme et l'agrippa à elle puis elle retourna sur la terre des vivants, Amendyl, puisqu'ainsi s'appelait-il, la suivant.

Réintégrant son corps, Rogue vit les yeux du mort s'ouvrir doucement. Sa tête lui faisait mal mais elle était fière d'elle. Cette fois, elle se souvenait de ce qui s'était passé avant. Elle se releva et aida Amendyl.
-Bienvenue dans la Lune Funèbre.
-La quoi ?
-L'équipage a qui tu dois la non-vie éternelle. Comme je te l'ai dit, je suis Rogue, seconde et fille de la capitaine Blackdiamond. Tu fera la connaissance de tout le monde sous peu. J'ai d'autre chose à faire.
Elle se détourna de lui. Elle sortit de la taverne pour prendre l'air. Air qui puait la mort et le sang. Elle s'éloigna de la place, centre du carnage pendant un moment, le temps de reprendre un peu ses esprits. Le village ne ressemblait plus à grand chose, tout n'était que ruine, encore plus que quand la Lune Funèbre était arrivée. Elle se dit qu'il était temps de partir.

En retournant à la taverne, elle croisa sa mère dans une ruelle. BlackDiamond semblait fière de son équipage.
-Vous vous êtes bien débrouillés, comme toujours.
-Merci mère.
-J'ai senti qu'une âme se liait à nous.
-Je me suis dit que l'on manquait de monde.
-Tu as bien fait. Allons-y maintenant.
Mère et fille marchèrent vers la taverne. A quelques pas de l'entrée, Rogue se tourna vers le village, Marie semblait sentir quelque chose. Elle ne vit qu'une ombre cachée dans les décombres. Rogue n'y fit pas spécialement attention. Trop de choses s'étaient passés ici, ce pouvait être tout et n'importe quoi.

Thorgeid

Accroupis, Dos collé au reste du mur, Thorgeid avait pris part au spectacle... Blackdiamond lui en avait parlé, mais c'était pour lui une première. Quelle douce idée de pouvoir prendre part à cette épopée sachant cet être capable de ressusciter les siens…Enfin, le tout était déjà de se faire accepter par le reste de l’équipage. Pas de broutilles, se n'étaient pas ses ennemis.
Avant tout, il devait se reposer ; ces longues semaines à chercher Black ne l’avait que trop exténué. Il avait déjà sa place sur le navire, elle le lui avait promis ; un accord était un accord…
Juste quelques heures, pas plus, et même si le temps ne l’aidait pas.
A part le brouhaha lointain venant de la taverne, il n’y avait plus d’autre bruit, plus aucun gémissement. Triste désolation, le village n’était plus.
C’est ainsi qu’il s’endormit, la tête remplit d’espoir, le cœur comblé à l’idée qu’enfin, son rêve allait s’accomplir.
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MessageSujet: Re: Le début de l'Epopée   Le début de l'Epopée Icon_minitimeSam 7 Juin - 12:56

Amendyl

L’esprit embrumé, Amendyl sentit la chaleur regagner son corps inerte.

"… te ramène chez les vivants…"

Il sentit une main glaciale traverser son âme à la dérive, et le tirer violemment vers les cieux. Un soubresaut lui fit ouvrir les yeux… sur des visages au goût de déjà vu. Notamment celui-ci, rouge de fureur ou de honte… Oui, Amendyl s’en souvenait à présent : cette agonie d’un instant, il la devait à ce démon. Il se sentait encore bien trop épuisé par ce passage dans les limbes pour se jeter sur celui-ci et lui faire payer cet affront, mais il se promit de remettre cette entrevue à un futur peu lointain.
Mais les autres ? Qui était cette demoiselle au teint pâle qui l’avait repêchée depuis les méandres où il se sentait dériver, quelques instants plus tôt ?

" -Bienvenue dans la Lune Funèbre.
-La quoi ?
-L'équipage a qui tu dois la non-vie éternelle. Comme je te l'ai dit, je suis Rogue, seconde et fille de la capitaine Blackdiamond. Tu fera la connaissance de tout le monde sous peu. J'ai d'autre chose à faire."

BlackDiamond… Oui, ce nom lui disait quelque chose. Sa mémoire revenait. Son entrevue avec la succube sur ce navire. Ses premiers pas dans l’ombre de cette guerrière froide et cruelle. Alors… il devait désormais la vie à sa fille, Rogue ? … Ou la non-vie, apparemment. Etait-ce ce changement qui le rendait si calme, si… différent ? ‘‘… Dans quoi tu t’es embarqué, pauvre idiot… Qu’a-t-elle changé chez toi ? …Bon, tu le découvriras bien en temps voulu.’’ La seconde partie, il restait à présent dans la taverne les autres membres de cette Lune Funèbre : un démon à l’air penaud dégoulinait de sang, une demoiselle au regard perçant fixait ce dernier à l’affût du moindre détail qui aurait justifié de lui sauter dessus, une seconde se tenait en retrait, un curieux instrument à la main, dont elle tirait de longues et lancinantes mélodies. … Alors, voilà désormais les guerriers à qui à qui il allait falloir prouver sa valeur… Pénible entrée en la matière, lorsque l’on sort d’une agonie, et que l’on se présente aussi bien taché d’un sang ennemi que du sien…

"-Bonsoir à tous, messeigneurs… Excusez cette embarrassante présentation, je n’ai pas encore l’habitude de recevoir des coups de hache dans le dos… Encore moins de la part d’un coéquipier… (il lança un regard assassin à Barabas)

-Pas de soucis, moi non plus, je ne m’habitue toujours pas à cette masse d’idiotie, lui répondit la première femme. J’imagine que Black a ses raisons pour ne pas l’avoir déjà fichu dehors… A moi de me présenter : je suis Krolicker, la sœur de notre capitaine. Et par conséquent, la tante de celle à qui tu dois la vie.

-Moi, je me nomme Zybelline, pour vous servir, monseigneur. Et la personne qui vient de quitter la taverne aux cotés de Rogue est connue sous le nom de Natulcien. Je ne peux pas t’en dire beaucoup plus, je ne suis guère plus ancienne que toi au sein de cet équipage…

-Ne t’en fais pas, ajouta Krolicker. J’imagine que tu as déjà du voir certains de nous à l’œuvre, tout à l’heure ? Alors tu n’auras besoin de rien d’autre. Bienvenue à bord, ajouté-t-elle avec un sourire en coin."

… Curieux équipage, en effet… Mais ce n’en était que plus palpitant. Et les combats à venir lui laisserait bien le temps d’éclaircir les mystères autour de sa résurrection.

… L’heure était à la ripaille, semblait-il…

Thorgeid

L'heure était au réveil, il ne fallait point attendre. Thorgeid, bien reposé, se prit à l'idée de rejoindre ses futurs équipiers. Il prit le chemin de la taverne, quelques piaillements se faisaient déjà entendre...

Une personne en sortie, le sourire aux lèvres, le teint blanc, une vampire peut être...

Son entrée fût discrète... Tous s'agglutinaient de victuailles et de boissons...
Il se trouvait face à ses Compagnons de routes...
La célèbrissime " Lune Funèbre ".


KroLicker

Ksss Licker en avait assez des sortilèges et de la magie en général. Assister au retour de l'âme d'un des nouveaux membres de la Lune... Peu pour elle!
De plus, elle avait son content de sang, de chair et d'alcool. Elle se releva et passant par une ouverture faite dans le mur, se faufila à l'extérieur. Elle aimait les espaces clos mais de là à se frotter à tout l'équipage, non merci!
En route vers le port, elle ne manqua pas de remarquer la présence d'inconnus... mais pour l'heure , le plus important était de rentrer et de digérer ce savoureux festin!

- Tiens, tiens! Mais que voilà?! s'exclama la pirate en s'agenouillant à même le sol. Un petit serpent albinos, les yeux rougeoyants se dressa de toute sa hauteur. Il prit appui sur la main de Kro et grimpa le long du bras.
- Bah! Lady a bien son rongeur, je peux bien moi aussi me garder un encas vivant ... pour les périodes de disette!
Le reptile frissonna mais ne descendit point, au contraire, il se lova plus encore contre la poitrine brûlante de ... mais que représentait la pirate?...
Kro éclata de rire, puis lui caressa le haut du crâne.
- Bien! Puisque l'éventualité de te faire dévorer ne te dérange pas plus que ça, je te propulse au rang de compagnon! Ranjha sera ton nom à présent.
Joyeuse, la jeune femme rejoignit ses appartement dans les cales et s'endormit.
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